
En dix ans, les compagnies à bas prix ont métamorphosé le marché du transport aérien. Pour le bonheur du consommateur… à condition d’éviter les pièges..
Inspirées par la réussite de Southwest Airlines, compagnie aérienne de l’Américain Herb Kelleher, les low cost ont réussi à révolutionner le monde du transport aérien en moins de dix ans. Au début, les compagnies à bas coût prêtaient à sourire, évoquant les clichés de zingues en fin de vie et peu fiables, d’hôtesses préretraitées, sans parler de l’âge du commandant! Aujourd’hui, c’est un juteux marché de mieux en mieux structuré, à l’image d’EasyJet ou de Ryanair, les principaux leaders européens, qui n’hésitent plus à s’attaquer aux grandes compagnies régulières. Ainsi l’irlandaise Ryanair, avec 82 liaisons à travers toute l’Europe, a-t-elle transporté 15 millions de passagers en 2014.
Côté sécurité, les compagnies utilisent une flotte très moderne mais restreinte en modèles, ce qui diminue tous les frais, notamment d’entretien. Les aéroports utilisés sont situés à 70 kilomètres en moyenne des grandes villes: c’est le cas de Beauvais qui, du coup, devient le troisième aéroport en région parisienne avec près de 700000 passagers en 2014. Des bus font la navette aéroport-porte Maillot. Ces distances peuvent paraître excessives, mais les intéressés font valoir que le temps de trajet équivaut à un Paris-Roissy en taxi pour faire gagner le plus de temps possible. Après avoir séduit un large public, les compagnies à bas coût courtisent maintenant les hommes d’affaires: le potentiel est important, ce qui agace Air France ou British Airways. Néanmoins ces dernières gardent pour l’instant les inconditionnels du confort, du service et de la… ponctualité.
Diverses crises ont permis à ces jeunes compagnies de négocier le prix d’achat des avions (en général des Boeing 737, 300 ou 800) jusqu’à 25% moins cher. La déconfiture et le rachat de certaines compagnies (dont AirLib) leur ont permis de se partager des slots (créneaux horaires), voire de s’installer à Orly ou à Roissy afin de jouer dans la cour des grands. Pour afficher des offres de prix défiant toute concurrence, EasyJet, Virgin et les autres appliquent une recette drastique: les billets se vendent via Internet ou par centrale téléphonique. Résultat: pas de commissions d’agences. Autres principes: pas de service gratuit à bord, confort limité et surtout recherche de rotations économiques en maximisant l’utilisation journalière des appareils et du personnel.
L’effet low cost provoque parfois des surprises. Ainsi, le goût des Anglo-Saxons pour la France ouvre de nouvelles perspectives à des régions qui voient comme une providence cet afflux de touristes avertis et consommateurs. C’est le cas de Pau (Pyrénées-Atlantiques), Bergerac (Dordogne), La Rochelle (Charente-Maritime) ou Strasbourg (Bas-Rhin). Certains visiteurs ont même investi dans une résidence secondaire.
Beaucoup d’atouts, donc, pour ces low cost qui ne concurrencent les compagnies régulières que sur de courts trajets en Europe avec en moyenne 40% de remise. Mais attention, il existe des pièges à éviter: le coût d’un billet repéré à bas prix peut ressembler à un investissement en bourse suivant la date de départ, la période ou la compagnie. Ainsi sur Ryanair, un Paris-Milan à 23 e peut atteindre 200 e s’il n’est pas acheté avant une certaine date. Mieux vaut prévoir ses déplacements sur le long terme.
Toutes ces jeunes compagnies engrangent pour la plupart de copieux bénéfices pour l’instant, mais en sachant qu’à terme il n’y aura pas de place pour tout le monde. Sans nouveaux créneaux horaires, véritables sésames du ciel, pas d’expansion! Aux Etats-Unis, sur cinquante compagnies low cost, une quinzaine seulement a survécu. En France, la bataille du ciel continue et diverses compqgnies risquent d’en être les prochaines victimes. Cette guerre des prix reste au bénéfice des voyageurs qui sauront en faire le meilleur usage.
Du bon usage
des low cost
Pour bénéficier des meilleurs tarifs, il faut impérativement:
– un simple numéro de dossier présenté au guichet à l’embarquement suffit pour la plupart des compagnies; attention avec Ryanair, IMPRIMER VOTRE CARTE D"EMBARQUEMENT AVANT LE VOYAGE! ( sinon vous allez payer des taxes supplementaires)
- Faites attention au poids de vos bagages!
– une bonne anticipation sur ses séjours, surtout en périodes de vacances scolaires, permet évidemment de réduire les coûts;
– s’abonner aux newsletters des low cost permet d’être informé des promotions avant tout le monde.
LISTE DES COMPANIES LOW COST DANS LE MONDE ENTIER
Inspirées par la réussite de Southwest Airlines, compagnie aérienne de l’Américain Herb Kelleher, les low cost ont réussi à révolutionner le monde du transport aérien en moins de dix ans. Au début, les compagnies à bas coût prêtaient à sourire, évoquant les clichés de zingues en fin de vie et peu fiables, d’hôtesses préretraitées, sans parler de l’âge du commandant! Aujourd’hui, c’est un juteux marché de mieux en mieux structuré, à l’image d’EasyJet ou de Ryanair, les principaux leaders européens, qui n’hésitent plus à s’attaquer aux grandes compagnies régulières. Ainsi l’irlandaise Ryanair, avec 82 liaisons à travers toute l’Europe, a-t-elle transporté 15 millions de passagers en 2014.
Côté sécurité, les compagnies utilisent une flotte très moderne mais restreinte en modèles, ce qui diminue tous les frais, notamment d’entretien. Les aéroports utilisés sont situés à 70 kilomètres en moyenne des grandes villes: c’est le cas de Beauvais qui, du coup, devient le troisième aéroport en région parisienne avec près de 700000 passagers en 2014. Des bus font la navette aéroport-porte Maillot. Ces distances peuvent paraître excessives, mais les intéressés font valoir que le temps de trajet équivaut à un Paris-Roissy en taxi pour faire gagner le plus de temps possible. Après avoir séduit un large public, les compagnies à bas coût courtisent maintenant les hommes d’affaires: le potentiel est important, ce qui agace Air France ou British Airways. Néanmoins ces dernières gardent pour l’instant les inconditionnels du confort, du service et de la… ponctualité.
Diverses crises ont permis à ces jeunes compagnies de négocier le prix d’achat des avions (en général des Boeing 737, 300 ou 800) jusqu’à 25% moins cher. La déconfiture et le rachat de certaines compagnies (dont AirLib) leur ont permis de se partager des slots (créneaux horaires), voire de s’installer à Orly ou à Roissy afin de jouer dans la cour des grands. Pour afficher des offres de prix défiant toute concurrence, EasyJet, Virgin et les autres appliquent une recette drastique: les billets se vendent via Internet ou par centrale téléphonique. Résultat: pas de commissions d’agences. Autres principes: pas de service gratuit à bord, confort limité et surtout recherche de rotations économiques en maximisant l’utilisation journalière des appareils et du personnel.
L’effet low cost provoque parfois des surprises. Ainsi, le goût des Anglo-Saxons pour la France ouvre de nouvelles perspectives à des régions qui voient comme une providence cet afflux de touristes avertis et consommateurs. C’est le cas de Pau (Pyrénées-Atlantiques), Bergerac (Dordogne), La Rochelle (Charente-Maritime) ou Strasbourg (Bas-Rhin). Certains visiteurs ont même investi dans une résidence secondaire.
Beaucoup d’atouts, donc, pour ces low cost qui ne concurrencent les compagnies régulières que sur de courts trajets en Europe avec en moyenne 40% de remise. Mais attention, il existe des pièges à éviter: le coût d’un billet repéré à bas prix peut ressembler à un investissement en bourse suivant la date de départ, la période ou la compagnie. Ainsi sur Ryanair, un Paris-Milan à 23 e peut atteindre 200 e s’il n’est pas acheté avant une certaine date. Mieux vaut prévoir ses déplacements sur le long terme.
Toutes ces jeunes compagnies engrangent pour la plupart de copieux bénéfices pour l’instant, mais en sachant qu’à terme il n’y aura pas de place pour tout le monde. Sans nouveaux créneaux horaires, véritables sésames du ciel, pas d’expansion! Aux Etats-Unis, sur cinquante compagnies low cost, une quinzaine seulement a survécu. En France, la bataille du ciel continue et diverses compqgnies risquent d’en être les prochaines victimes. Cette guerre des prix reste au bénéfice des voyageurs qui sauront en faire le meilleur usage.
Du bon usage
des low cost
Pour bénéficier des meilleurs tarifs, il faut impérativement:
– un simple numéro de dossier présenté au guichet à l’embarquement suffit pour la plupart des compagnies; attention avec Ryanair, IMPRIMER VOTRE CARTE D"EMBARQUEMENT AVANT LE VOYAGE! ( sinon vous allez payer des taxes supplementaires)
- Faites attention au poids de vos bagages!
– une bonne anticipation sur ses séjours, surtout en périodes de vacances scolaires, permet évidemment de réduire les coûts;
– s’abonner aux newsletters des low cost permet d’être informé des promotions avant tout le monde.
LISTE DES COMPANIES LOW COST DANS LE MONDE ENTIER