Hébergement. Dans la gamme des hébergements peu ordinaires, le minshuku, équivalent japonais des «bed and breakfast», offre l'occasion de plonger dans la culture locale, réputée difficile d'accès. Lesminshukus sont couramment utilisés par les habitants qui aiment la touche traditionnelle du lieu, de l'architecture aux repas – dîner et petit-déjeuner – servis à la manière ancienne. Si les règles y sont souvent plus strictes que dans les hôtels et le confort plus rudimentaire, ce système des chambres d'hôtes a l'avantage d'être économique (35 à 60 € par chambre et par nuit). On s'installe après 15 heures et on en repart à 10 heures du matin. Il faut faire son lit soi-même (le fameux futon), ce qui fait partie de la «vie de famille». Les bains sont communs, sur le modèle traditionnel et plein de charme desonsen, avec un bassin en bois dans une pièce chauffée : on se douche avant de profiter des bienfaits de l'eau très chaude puis l'on se blottit dans un kimono en coton fourni par la maison.
A Kyoto, cette ambiance se fond avec le cachet intime de la ville. A Tokyo, le contraste est vif entre les ruelles intemporelles où se trouvent les minshukus et les larges avenues dont les néons brillent à parfois moins de 200 mètres ! Pour profiter au mieux de cette sympathique institution, il est évidemment préférable de parler un peu le japonais. L'office du tourisme du Japon à Paris (01.42.96.20.29 et www.jnto.go.jp) donne la liste des minshukus des grandes villes du pays. Une poignée de tour- opérateurs spécialistes de la destination, en particulier Asia (01.44.41.50.10) ou Voyageurs du monde (01.42.86.16.35), peuvent aussi indiquer les familles dont l'un des membres parle, plus ou moins, l'anglais. Consulter aussi Japan minshuku center (00.81.3.36.83.33.96 et www. minshuku.jp).Si vous cherchez une auberge de jeunesse; consultez notre page auberges de jeunesse Tokyo.