Balade pendant vos vacances
Au cœur d'un paysage dévasté, qu'on appelle la «zone rouge», le tracé suit les restes de la bataille la plus marquante de l'Histoire, témoins des trois cents jours de calvaire de combattants français enlisés dans la boue, soumis aux gaz et aux bombardements. Ce tour des vestiges de la Première Guerre mondiale par la D 913 est un pèlerinage émouvant.
Verdun. 1916. La plus effroyable bataille du XXe siècle. L'Ossuaire de Douaumont, au départ du circuit, est considéré comme le point central du champ de bataille. C'est la plus importante nécropole nationale, avec les restes de cent trente mille soldats non identifiés, et un cloître long de 137 mètres. C'est sur ce lieu de souffrance qu'eut lieu la célèbre poignée de main symbolique entre François Mitterrand et Helmut Kohl.
Chaque vestige a son histoire particulière, à commencer par le fort de Douaumont, dont les Allemands s'emparent en 1916, début de ce qu'on appelle l'«enfer de Verdun»: visite des galeries, des observatoires, de la chapelle, des soutes à munitions...
On rejoint ensuite le fort de Vaux, symbole héroïque de résistance de quelques hommes: visite commentée et projections qui reconstituent la bataille. Prendre la direction «Mémorial», où documents d'époque et armements donnent une explication précise du combat.
Mais c'est sûrement à Fleury-devant-Douaumont, village martyre, où ne restent plus que des chapelles commémoratives, qu'on ressent la plus grande émotion. Rejoindre enfin Verdun par la D 112, on remarquera au passage le monument à la mémoire d'André Maginot.