Pour une famille ou groupe d'amis de quatre personnes, l'économie est substantielle, de l'ordre de 40% par rapport à la location de deux chambres dans un hôtel de qualité équivalente. Une aubaine pour les adeptes, de plus en plus nombreux, des escapades citadines. Habituellement, le pourcentage de touristes dans les apparthôtels citadins ne dépasse pas 30%, contre 80% d'hommes d'affaires qui s'installent plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
«Par rapport à la chambre d'hôtel, l'appartement offre un intérieur plus intime et la kitchénette permet de prendre des repas à moindre frais», commente le président du Syndicat national des résidences de tourisme (SNRT). En outre, ces résidences incluent différents services dans le prix de la location : la réception 24 heures sur 24, les lits faits à l'arrivée et le ménage hebdomadaire.
Enfin, la formule permet aussi aux familles ou groupes de jeuness d'être plus autonomes, de vivre ailleurs comme chez elles. Une motivation d'autant plus importante qu'on assiste à un tourisme urbain répétiteur. Paris ou Rome ne se visitent pas en trois jours. Les gens reviennent et préfèrent vivre dans un appartement, comme un vrai Parisien ou un vrai Romain. Le marché des apparthôtels citadins est en plein essor. Le parc ne cesse de grandir.
Quant à Citea, poids lourd du secteur avecde nombreuses adresses en France, il ouvre de nouvelles résidences ces jours-ci. Enfin, il en inaugure plusieurs en décembre à côté de Paris puis d'autres encore en 2015. Pourquoi les résidences citadines suscitent-elles un tel engouement chez les exploitants, malgré le coût du foncier et la difficulté de trouver des sites en centre-ville ou en périphérie ? Parce qu'elles sont rentables. A l'inverse de la montagne ou du littoral, la résidence citadine ne connaît pas de problèmes de saisonnalité. En outre, le taux moyen de remplissage atteint facilement 80% sur l'année. Il s' agit d'une bonne alternative aux auberges de jeunesse si vous voyagez en groupe.