Ses vastes parcs, ses façades aux couleurs pastels, ses avenues aérées du centre, ses collines environnantes lui donnent un côté paisible. Dame Nature est reine et l’on vit en harmonie avec elle. L’été, le moindre petit voilier est un prétexte à de jolies balades sur le fjord d’où l’on admire les chalets de loisirs que les habitants construisent sur le moindre îlot.
Dès les premiers rayons de soleil, les terrasses de café sont pleine à craquer le long de l’avenue de Karl Johansgate. Au parc de Frogner, on ne peut rester indifférent devant les personnages sculptés dans le style «érotico-primitif» de Gustav Vigeland, surnommé par certains «le Rodin de Néanderthal». Le long du port, des musiciens jouent du rock sur les bars flottants alors que des filles en mini dévoilent leurs jambes devant les vilaines trognes de trolls ricanants devant les boutiques.
Côté fête, la «Saturday night» norvégienne est une expérience sacrée! A partir du jeudi soir, ce pays policé éclate son corset serré de moralisme luthérien et tout le centre ville titube dans la nuit chaude. Il faut les voir tous ces Norvégiens patriotes qui n’hésitent pas à la moindre occasion à revêtir leur tenue traditionnelle, ces hommes, ces femmes, ces vieux qui sortent et dansent et boivent, et reboivent encore. Sans jamais d’agressivité. Sûrement un héritage de la culture viking.
D’ailleurs, en arpentant le musée qui lui est consacrée sur la très jolie presqu’île de Bygdoy, on se résout à faire une entorse au mythe du grand blond ravageur et violeur. Les Vikings ne furent jamais de grands guerriers mais de grands navigateurs et commerçants. Des amoureux du grand large.