Auberges de Jeunesse

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La nouvelle vie de Liverpool

10/15/2013

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auberges Liverpool
Ca sent la bière et le désinfectant. Au pub « The Empress » sur Castle Street, le sol est pavé de mosaïques, les murs décorés de gravures patinées par la fumée et représentant les orgueilleux clippers qui firent la gloire de Liverpool. Assis face au comptoir, Paul  et Mike  traînent leur accent de « Scousers » (familièrement les « prolos » et habitants de Liverpool) en avalant un « fish and chips » bien gras. 

Une heure de pause... Puis, casque vissé sur le crâne et gilet jaune sur le dos, les voilà repartis sur l’immense chantier à ciel ouvert face à l’estuaire de la Mersey. Deux ans qu’ils y travaillent. Qu’ils s’activent avec d’autres milliers de mains à conduire grues, bétonneuses, remorqueuses et pelleteuses à un tempo affolant.

Car si Liverpool ne règne plus sur les mers, elle est prise d’une fièvre bétonnière. Et n’a qu’un mot à la bouche : renaissance. La ville se dote de nouveaux habits. Elle multiplie les plans de rénovation, voraces, depuis son cœur historique jusqu'à ses gigantesques installations portuaires. Elle veut faire son effet. Et montrer qu’elle mérite bien son statut de ville touristique. Ce label viendra enfin gommer les derniers éléments de cette mauvaise réputation qui lui colle à la peau, celle d’une cité estampillée « No Future », brisée par les années Thatcher, paria des villes anglaises, pauvre parmi les pauvres avec son désespoir social, son alcoolisme, son chômage. 

L’affaire devenait urgente. Clé de voûte du pouvoir maritime de la Couronne pendant deux siècles, le port a bâti sa puissance sur l’esclavage, le commerce et l’émigration. Mais, entre l’opulence du XIXème siècle et les années 2000, il semble que le sort se soit acharné. Longuement et durement. Aujourd’hui, la ville revient de loin et se lance dans une incroyable course. Et s’il n’y a plus de navires dans l’estuaire de la Mersey, les docks jadis sinistres et abandonnés, surplombant des bassins désertés subissent depuis quelques années un incroyable ravalement de façade.

Infos Pratiques
Pour y aller
Avec EasyJet, 2 vols quotidiens à partir de 70,98 euros l’aller retour. www.easyJet.com ou 0899 65 00 11

Office de tourisme de Grande Bretagne, www.visitbritain.fr et www.visitliverpool.com

Egalement pour toute réservation en ligne : www.visitbritain.fr/boutique

Se loger
Les auberges de jeunesse sont nombreuses


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La fièvre de Saigon

6/7/2013

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Entre vitrines de luxe, flambée immobilière et nuits blanches, la ville des nouveaux riches et des créateurs tente de se réconcilier avec son passé


La couronne de lumières du grand hôtel Rex tourne dans des clignotements d'or. Klaxons. Ciel bas. Saigon sent la pluie et les pots d'échappements. Rebaptisée Hô Chi Minh-Ville (dîtes HCMV), la cité est un immense chantier. Des pas, des sonnettes, des marteaux, des motos... Bienvenue dans la danse, d'une frénésie indescriptible, de centaines de milliers de Honda Dream, scooters Attila, 4 x 4 Ford ou Toyota. Sans doute est-il impossible de conduire à Saigon sans se mettre dans un certain état de lévitation. On ne s'arrête pas, on serpente, on se frôle, on s'esquive, quand de légers chocs se font entendre contre les pare-chocs, quand se heurtent guidons ou panier de volailles caquetantes. Des familles entières, installées sur le même engin, ont l'air aussi tranquilles que dans un compartiment de première classe. Les femmes conduisent avec des gants blancs, un foulard de bandit sur le nez, ne laissant voir que deux yeux noirs derrière le masque blanc qui protège leur peau du soleil.

Tout semble avoir lieu dans la rue. On avale un Phô (soupe mêlant nouilles, herbes et viande) à la sauvette sur de petits tabourets en plastique rouge ; on regarde une jeune fille laver son linge dans une bassine au-dessus du caniveau ; on se détend à l'ombre des pagodes, où, pour les voeux importants, de jeunes enfants achètent des papiers votifs rouges, allument de grandes spirales d'encens et lâchent un oiseau. Entre les effigies de l'oncle Hô, les hôtels de luxe et les tours internationales se mélangent échoppes, magasins de téléphones Nokia, marchands ambulants, réparateurs de machines, vendeurs de pochettes en soie brodées des signes de la longévité. La rue Dong Khoi (ex-Catinat) exhibe aujourd'hui galeries d'art, salons de massage des pieds et vitrines de luxe. À quelques mètres, la rue Ton That Thiep a vu ses magasins de ventilateurs et d'électronique disparaître. Ils ont été remplacés par un glacier, un restaurant post-colonial huppé et une enfilade de boutiques de créateurs français. On y trouve le linge de maison de Catherine Denoual, les objets design de Christian Duc ou les accessoires raffinés de Rose Morant, qui travaille pour Hermès et Agnès B. Autre ambiance dans le quartier de Cholon. Des tonnes de marchandises, en vrac. Des femmes se balancent dans des hamacs suspendus au-dessus des étals de riz et d'insupportables effluves de poissons séchés. Les sens chavirés par les odeurs et les sons, on tangue. 

De l'époque coloniale française restent quelques bâtisses, miniatures perdues au milieu des buildings. Le palais du gouverneur, la poste centrale, l'hôtel de ville... Le théâtre municipal, coincé entre la tour du Caravelle Hôtel et le flambant neuf Park Hyatt, reste le rendez-vous des jeunes mariées venues se faire photographier avant leur noce. En face, le mythique Hôtel Continental, propriété de l'État, vit sur sa légende. Lucien Bodard y écrivait ses reportages de guerre sans décoller du bar. Graham Greene y séjourna, ainsi que de nombreux correspondants étrangers. Plus tard, en 1975, ce fut la cantine des soldats nord-vietnamiens. L'hôtel devrait être rénové et agrandi par une annexe de neuf étages. 

L'urbanisme de bon goût n'est guère le souci majeur du pouvoir. La fièvre et la spéculation immobilières font rage. Les loyers flambent. Le long de la rivière Saigon, des bulldozers rasent les baraques insalubres des paysans migrants venus se perdre dans les mirages de la ville. De nouveaux quartiers surgissent, proposant appartements duplex, terrains de golf, casinos... Les nantis favorisés par le régime se font construire d'immenses villas rococo dans le quartier d'An Phu. Leurs femmes passent des heures au centre Clarins pour des soins blanchissants, avant de s'offrir une nouvelle poitrine ou un nez à l'européenne dans l'une des innombrables cliniques de chirurgie esthétique. Le soir, expatriés et jeunesse avide de sensations font le tour des innombrables bars, se déhanchent au Liquid ou à l'Apocalypse Now. Chaque semaine s'ouvre une nouvelle adresse. 

Adrien, 28 ans a quitté Marseille à 18 ans avec son baluchon. Il est l'exemple même du jeune étranger qui a tenté sa chance sous d'autres latitudes. Débarqué au Vietnam, il s'est improvisé porteur de riz, cueilleur de café, comédien dans des séries vietnamiennes à l'eau de rose... Il a ouvert l'En-Tête, nouveau bar branché où l'on se bouscule en fin de semaine pour déguster un gigot d'agneau au milieu des toiles contemporaines du peintre français Christian de Calvairac. 

Repeints à neuf lors du trentième anniversaire de la victoire contre les Américains en avril dernier, les deux chars T 54 qui entrèrent dans Saigon le 30 avril 1975 brillent derrière les grilles de l'ancien palais présidentiel. La guerre ? Qui se préoccupe encore du passé ? Pour la majorité des jeunes nés après 1975, le sanglant conflit fait partie des livres d'histoire. Mais la cité sudiste n'a-t-elle pas toujours porté le péché d'Occident, oublieuse de traditions détenues par la mélancolique Hanoï, la capitale conservatrice ? Peuplée de transfuges du Centre et du Nord, cette ville d'aventuriers et de conquérants happe, enrichit et appauvrit. Ambivalente, secrète, boulimique, frondeuse, injuste et dépensière, Saigon rattrape le temps perdu

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ASTURIES: Bouillon de culture à Gijòn

11/7/2012

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«Vert, c'est toi que j'aime vert!» A peine le pied posé à l'aéroport d'Asturias, desservant les trois villes de la principauté, dont Gijòn, le visiteur est saisi par la couleur de Garcia Lorca. Il est vrai que la Costa Verde d'Espagne du Nord, pays du cidre et des fabas (haricots), est synonyme de pluie. Ici, personne ne sort jamais sans parapluie! On y respire le parfum d'eucalyptus, plus nombreux encore que les pommiers. En hommage à ce petit territoire montagneux à la personnalité puissante, l'héritier du trône espagnol reçoit le titre de prince des Asturies. Le prince en personne remet chaque automne à Oviedo, capitale des Asturies, le Premio Principe de Asturias, illustre prix couronnant des personnalités éminentes du monde culturel.
A 28 kilomètres de là, sur la côte occidentale de la mer Cantabrique découpée en rias, on découvre Gijòn, port industriel et fier de l'être. Cimadevilla, son quartier de pêcheurs aux ruelles montant en pente douce, est bâti sur une presqu'île qui divise en deux la vaste baie: à l'est, l'immense plage de San Lorenzo, bordée d'édifices disgracieux des années 1960; à l'ouest, le port de pêche, la plage artificielle de Poniente et le port de plaisance – l'ancienne citadelle des Romains. Plus loin El Musel, le port de commerce avec ses grues et ses cargos.
A Gijòn, le Chilien Luis Sepùlveda, auteur du best-seller «le Vieux qui lisait des romans d'amour», est notre cicérone. Ce militant pour la démocratie et pour l'environnement s'y est établi en 1997 après une vie de nomade. Depuis son enfance, Gijòn fait partie de son «inventaire sentimental» car nombreux étaient les Asturiens réfugiés républicains passés sous le toit paternel. «J'aime le caractère insurrectionnel de ce peuple minier, resté fidèle à la République pendant la guerre civile. Son climat avec ses pluies et bourrasques en toute saison me rappelle la Patagonie. Le vent est frais mais la chaleur humaine est celle des gens qui ont souffert. Ils vivent et laissent vivre. Pour faire mousser le cidre et chanter, nous nous rassemblons dans les populaires sidrerias, où le culin – le verre à cidre – circule entre les convives telle une calebasse de maté.» Au serveur incombe le rituel immuable, et la redoutable acrobatie, de verser le liquide: il tient la bouteille à bout de bras en hauteur et le verre de l'autre dirigé vers le sol. Il vise à l'aveugle et verse par petites quantités – histoire d'oxygéner le breuvage à boire cul sec. Les dernières gouttes sont jetées au sol. «Ici, comme au Chili, la langue parlée abuse de diminutifs, se réjouit l'écrivain, on dit un cafelin, un vinin, un culin». Ici «Lucho» a créé «Literastur», une rencontre d'écrivains et éditeurs ibéro-américains, «afin que circule la littérature entre l'Amérique latine et l'Europe». Gijòn soigne son dynamisme culturel lors de nuits blanches, rythmées à la cornemuse, qui enivrent la rue de mots et de sons.
«Tout Gijonais compte au moins un parent qui s'était embarqué dès le XIXe siècle pour faire fortune de l'autre côté de l'Atlantique, explique Sepùlveda, il en est revenu… fauché ou parfois enrichi. Deux monuments qui encadrent la baie témoignent de ces aller-retour: au bout du cap de la Providence, la Madre del Emigrante, une statue en bronze. Les yeux tristes, les cheveux au vent, les bras tendus vers l'horizon dans un mouvement d'adieu.» Sur la colline Santa Catalina, se dresse l'«Elogio del horizonte», monument futuriste d'Eduardo Chillida, emblématique de Gijòn. «Rares sont ceux qui savent ce qu'il signifie, poursuit Sepùlveda. C'est un clin d'œil à la jota asturienne, qui se danse dans un cercle ouvert. C'est l'espace réservé à celui dont on attend le retour. Peut-être le Messie...»

Y aller
Vols directs Paris-aéroport d'Asturias (à 26 km de Gijòn) avec Iberia, 0-820-075-075.
Office espagnol de Tourisme, 01-45-03-82-50, wwww.espagne.infotourisme.com
Sur place: 0034-985-34-60-46. Infogijon: 0034-985-34-17-71, infogijon@gijon.info, www.gijon.info


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HOSTEL VERDEMAR


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Salzbourg et son génie

11/3/2012

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Une escapade musicale sur les pas du grand compositeur

Une enfance heureuse au sein d'une famille aimante qui voyait grandir un miracle en son sein. Et une jeunesse humiliée par la tyrannie d'un princearchevêque méprisant. Deux périodes contrastées des relations complexes entre Mozart et Salzbourg, berceau de son génie.

La maison natale de Mozart se trouve au 9 de la Getreidegasse. Cette rue ornée d'enseignes richement ouvragées s'ouvre sur la petite place Hagenauer, du nom de ces riches négociants en épices, amis et propriétaires des Mozart, dont les prêts d'argent permirent les premiers voyages du prodige. La demeure qui le vit naître, le 27 janvier 1756, est depuis 1880 transformée en musée. L'enfant prodige, « Wolferl », y fit ses premiers pas, prit de son père ses premières leçons de musique en compagnie de sa soeur Nannerl, imagina, dès l'âge de 4 ans, ses premières compositions. C'est de là, après les premiers voyages chez le prince électeur de Bavière, à Munich, et auprès de la famille impériale, à Vienne, que le 9 juin 1763 toute la famille s'ébranla, avec deux domestiques, pour un périple à travers l'Allemagne, les Provinces-Unies, les Pays-Bas autrichiens, la France, la Grande-Bretagne et la Suisse, qui allait durer jusqu'au 29 novembre 1766.

A la cathédrale, on voit toujours les fonts baptismaux romans posés sur des pieds gothiques où Mozart fut baptisé. En contemplant les trois grandes tribunes d'orgue, complétées de deux plus modestes, de cet imposant édifice baroque, on se souvient que Mozart, nommé maître de concert de la cour princière dès 1769, tint ici maintes fois le clavier.

L'autre façade de la maison natale donne sur l'Universitätplatz. Au n°18 de cette place, de 1801 à sa mort en 1828, allait vivre Nannerl devenue baronne de Berchtold de Sonnenburg. Ici se trouve également la somptueuse Kollegienkirche, de Fischer von Erlach : celle-ci abrite l'aula de l'université où, le 13 mai 1767, on créa la comédie latine « Apollo et Hyacinthus » que Wolferl, âgé de 11 ans, avait mise en musique. De là, on prendra le chemin que suivit cent fois le jeune compositeur pour se rendre à la Résidence voisine des princes-archevêques. Au passage, on croise la Haffnergasse, du nom d'un bourgmestre de Salzbourg dont le fils se vit honoré par Mozart de la Symphonie en ré majeur, à l'occasion de son anoblissement. Pourquoi pas une halte Kurfürststrasse, au Café Tomaselli (alors appelé Steiger et fondé en 1703), où Leopold Mozart s'attablait avec ses enfants ? Le goût du café, du thé et du chocolat était désormais largement répandu chez les gens raffinés. A la Résidence, les salons d'apparat virent souvent le jeune Mozart. C'est dans la salle du Conseil que l'enfant donna son tout premier récital devant le prince-archevêque, comte Schrattenbach, à l'âge de 6 ans. C'est dans la salle des Chevaliers (Rittersaal) qu'on joua l'oratorio « Die Schuldigkeit des Ersten Gebots » le 12 mars 1767, et qu'on donna « Il Re pastore », le 23 avril 1775, en l'honneur de l'archiduc Maximilien d'Autriche, de retour d'une visite en France à sa soeur, la reine Marie-Antoinette. C'est encore dans la salle du Conseil que Mozart dirigea, le 20 décembre de la même année, l'exécution de son Concerto pour violon KV 219 avec en soliste... l'archevêque, comte Colloredo, qui le fit tant souffrir. Des hautes baies de la Résidence, ironie amère, on voit au loin se découper la lourde masse de la statue de Mozart, érigée en 1842 sur la place qui porte désormais son nom.

Près de la Résidence, l'église Saint-Pierre, de style roman lombard, auquel se mêle intérieurement un baroque échevelé, vit Mozart, désormais installé à Vienne mais en visite chez son père, diriger, le 26 octobre 1783, la Messe (inachevée) en ut mineur, son épouse Constance étant l'une des deux sopranos. Au lendemain, il quittait Salzbourg pour n'y plus revenir. A deux pas de là, le très pittoresque cimetière Saint-Pierre abrite les tombes de Nannerl et de Michael Haydn, ami de Mozart et frère du grand Joseph Haydn.
Au retour d'un voyage à Vienne, à l'automne 1773, la famille Mozart, avec le chien Pimperl, déménagea de la Getreidegasse dans la belle demeure du Hannibalplatz (aujourd'hui Makartplatz, 8), qui verra naître un grand nombre de compositions (et d'espoirs déçus) jusqu'en 1780. Face au théâtre de Salzbourg, non loin du château Mirabell (aujourd'hui hôtel-de-ville) où Mozart joua souvent dans la « Marmorsaal », cette demeure très spacieuse comprenait un vaste salon (ancienne salle de travail du maître à danser qui l'avait occupée) où l'on faisait de la musique entre amis. De là, le 23 septembre 1777, via Munich et Mannheim, Mozart et sa mère partiront pour ce funeste séjour parisien au cours duquel mourut cette dernière en juillet 1778. Revenu seul, désenchanté, Mozart devra durant deux ans ronger son frein entre son père et sa soeur, relégué à l'insupportable état de domestique du prince-archevêque. Enfin échappé de Salzbourg en 1780, brouillé définitivement avec Colloredo en 1781, marié à Vienne en 1782 après le succès de « l'Enlèvement au sérail », il ne revint à Hannibalplatz que pour trois mois en 1783. C'est ici, avec la maison natale, que se retrouvent les rares vestiges matériels authentiques de la trajectoire mozartienne : les célèbres portraits de ses parents et les siens, dont celui fait à Dresde, son violon d'enfant, quelques menus objets, son clavicorde, et ce pianoforte qu'à Vienne il faisait transporter avec lui pour chaque concert. Autant de souvenirs. Cependant, plus rien ne subsiste des somptueux présents reçus de l'Europe entière durant les voyages du jeune prodige.


auberges de jeunesse Salzbourg
Plus sur Salzbourg
Forfaits deux nuits en hôtels**** avec carte de transport en ville : de 79 à 164 euros.
Office national autrichien du tourisme, 01-53-83-95-32 ou www.austria-tourism.biz/fr


Outre les lieux déjà mentionnés, voir : la maisonnette dite de « la Flûte enchantée » dans le jardin du Mozarteum où Mozart composa l'ouverture de son « Singspiel » (1791) ;  les tombes de Leopold Mozart et de Constance, remariée au diplomate danois Georg von Nissen, premier biographe de Mozart ; la maison du Mozartplatz où moururent Constance (en 1842) et sa soeur Sophie.


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BRUXELLES: Démons et merveilles

11/2/2012

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Métal et verre, volutes florales et lignes déjà géométriques... Espace et lumière... Entre 1890 et 1914, les villes d'Europe se renouvellent quand l'architecture et les Arts décoratifs se fondent en un ensemble organique, précurseur du fonctionnalisme à venir : les architectes ensembliers Hector Guimard à Paris, Majorelle ou Gallé à Nancy, Mackintosh à Glasgow, Josef Hoffmann et Adolf Loos à Vienne... À Bruxelles, Victor Horta ou Paul Hankar, Gustave Serrurier-Bovy ou Henry Van de Velde, conçoivent demeures, écoles, grands magasins, pour la bourgeoisie opulente, avec audace. Un siècle plus tard, malgré un urbanisme chaotique, la ville « européenne » est une des plus riches en patrimoine Art nouveau.
« Bruxelles est décousue, brouillée, elle ne se donne pas facilement. Elle est aussi multiculturelle ; on passe d'un quartier chic à un quartier populaire... L'Art nouveau y est dispersé, il faut savoir se promener », prévient François , scénographe et auteur des bandes dessinées utopistes « les Cités obscures » à l'esthétique inspirée par Horta. Dans la Maison Autrique, le premier hôtel particulier réalisé par cet architecte emblématique, le dessinateur explique : « A Bruxelles, la particularité Art nouveau est de faire venir la lumière du toit par un escalier central surmonté d'une verrière et par les pièces traversantes. Elle  s'illustre aussi par les sgraffites des façades, des fresques qui exprimaient la personnalité des propriétaires, leur confiance... » François  est à l'initiative du sauvetage de cette demeure et, de son ouverture au public , ainsi que de sa scénographie qui, des cuisines au jardin, du grand salon aux chambres, réanime la vie d'une famille des années 1900. « La connaissance du passé permet de se projeter dans l'avenir, dit-il. Ici, c'est une micro-utopie », partagée avec la municipalité de Schaerbeck. Dans ce quartier populaire du nord-est, longez l'avenue Louis-Bertrand et l'avenue Sleecks pour rencontrer des îlots complets de maisons Art nouveau ! Observez le gymnase - en décrépitude - et l'école communale - en activité - de la rue Josaphat, édifiée par Henri Jacobs en phalanstère lumineux et riant.
Voilà un bon début aux cinq parcours proposés dans la formidable brochure « Vivre l'Art nouveau » : elle permet de regrouper par quartiers les édifices qui se visitent - une cinquantaine - et quelque 500 façades admirables. Pour pénétrer dans certains lieux privés, il faut attendre les week-ends d'octobre, quand les propriétaires ouvrent leurs portes. Au cours de ces cinq balades (environ une heure et demie à pied chacune), on flâne dans le quartier Saint-Gilles, l'avenue Louise, le secteur des Étangs d'Ixelles, celui des Squares. Le long du Parc du Cinquantenaire, la maison Cauchie, au style étonnamment proche des géométries de Mackintosh, est une autre histoire d'amour : celle de Guy Dessicy, le coloriste d'Hergé, qui sauva en 1980 cette demeure d'artistes. En 1905, Paul Cauchie et son épouse Lina, créateurs de centaines de sgraffites en Belgique, avaient édifié ici leur demeure-atelier, art dont témoignent la façade aux neuf muses et la fresque symboliste du salon.
Incontournables : le Musée Horta et les hôtels particuliers Solvay et Tassel, les anciens Magasins Old England reconvertis en Musée des Instruments de Musique, ou encore les centenaires Magasins Waucquez (Horta, 1906), qui abritent le Centre belge de la Bande dessinée. Immanquable pour ses mosaïques et vitraux, l'Hôtel Hannon, devenu centre de la photographie contemporaine, est à un coin de la rue Defacqz : on y croise la maison de Paul Hankar, mais aussi les vingt-quatre mètres de façade, déjà Art déco, de la villa réalisée par Adrien Blomme en 1928 pour Madame Wielemans. La patronne du fameux hôtel Métropole et sa brasserie, chargés du néoclassicisme xixe, aimait tant le style andalou revisité, qu'elle lui commanda pour un étage de l'hôtel un patio de mosaïques bleues et noires, délicieusement 1930.

Curiosités esthétiques

Bizarre. Les mille pendules et plus du « Clockarium », exposées dans une maison 1930, expriment les tendances de l'Entre-deux-guerres, élégamment géométriques ou lourdement décorées (sur rendez-vous ; http://www.clockarium.com/). Techno. Flagey, l'ancienne maison de la radio construite en 1935 par le Belge Joseph Diongre, est redevenue « l'usine à sons » initiale. Très en vogue pour sa programmation culturelle (cinéma et musique). Au rez-de-chaussée, le café Belga est très tendance . Canaille. Pour remonter le temps, un incroyable coin de rue entre Bourse et Brouckère... Inchangés depuis les années 1930, l'Hôtel du Grand-Colombier (8-10, rue du Colombier) et la Taverne de l'Espérance (1, rue du Finistère) plongent dans les Années folles. D'autant plus sympathiques que ce sont de vrais bars de quartier.

Splendeur Art déco

Troublante et raffinée, cette maison-musée meublée années trente semble toujours habitée ; pas un objet ne fait défaut. Le tapis tissé pour aller avec les couleurs d'une toile de Van Dongen, les verreries de Lalique, les sobres meubles en somptueux bois de palissandre et sycomore, sans oublier le piano de Satie, bruissent encore des amours d'Alice et David Van Buuren, banquier et mécène. En 1925, le couple acquiert à l'exposition des Arts déco de Paris meubles et objets. Autour de ceux-ci, ils font construire en 1928 leur domicile. David aime la peinture, Ensor, Foujita, Gustave van de Woestijne, mais aussi Brueghel et Guardi. Alice adore ses jardins : la grande roseraie, le labyrinthe, le « jardin secret du coeur »... La maison se visite tous les après-midi (sauf le mardi). À la belle saison, les lieux accueillent des expositions de sculptures . Un délicat moment, dans le quartier résidentiel d'Uccle. 
32-2-343-48-41, www.museumvanbuuren.com   


                     
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Helsinki:Le design dans la lumière du Nord

10/24/2012

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Voyage Helsinki
voyage finlande

Sur les pas d'Alvar Aalto, une promenade à la découverte des nouveaux créateurs finlandais.








C'est l'été qu'il faut visiter Helsinki. Fondée en 1550 par le roi Gustav Vasa de Suède, la capitale du grand-duché de Finlande, indépendant depuis 1917, est une presqu'île qui s'élance vers la mer Baltique, face à l'Estonie. Comme engourdie par un trop long sommeil, la population envahit alors les terrasses et les plages. Place du marché, devant le palais présidentiel et l'hôtel de ville jaune et blanc, bateaux et ferries entraînent les visiteurs vers la forteresse maritime de Suomenlinna, construite en 1748 pour protéger la ville des Russes. L'heure est au pique-nique, à la baignade. Rien ne presse. Le jour est plus long que la nuit.
Helsinki est la capitale du design. Pour s'en convaincre, il suffit de flâner le long de l'Esplanade, cette promenade bordée de tilleuls qui fait battre le coeur du centre historique.
Et dont les boutiques égrènent l'histoire des arts décoratifs contemporains. Depuis 1935, Artek diffuse le mobilier dessiné par Alvar Aalto, né en 1898, disparu il ya trente six ans, le 11 mai 1976. Architecte moderne, urbaniste humaniste, designer prolifique, Aalto a marqué toute la ville de son empreinte. Du siège du parti communiste de briques rouges au palais Finlandia de marbre blanc. En passant par toutes les variations ondulées du fameux vase Savoy, en vente chez Iittala avec les ustensiles de cuisine Hackman, la vaisselle Arabia et les ciseaux Fiskars.
Le très baroque théâtre suédois ferme l'Esplanade qui abrite un café futuriste, un restaurant de cuisines du monde, une boîte de nuit. Ainsi qu'une boutique Marimekko. Depuis 1951, les motifs des tissus dessinés par Maija Isola ont façonné le style des vêtements bobo chic et du linge de maison de cette marque emblématique du design finlandais. En bifurquant vers la gauche, après un passage obligé chez Stockman, le plus grand magasin de la ville, il faut faire halte au Design Forum Finland, à la fois boutique et centre d'information, dans le parc Diana. On est ici à l'orée du Design District Helsinki : sous ce nom un peu trop marketing, ce sont des dizaines de nouvelles boutiques de mode, meubles ou antiquités au croisement de Uudenmaankatu et Annankatu.
Reste le musée du design, ouvert le dimanche. L'exposition permanente retrace l'histoire de la création industrielle du pays, marquée par la forêt, les métaux et l'électronique. Avec le souci des nouveaux besoins des consommateurs dans le respect de l'écologie. La filiation s'impose. Au xxie, les enfants d'Alvar Aalto dessinent les téléphones Nokia.


À visiter

Alvar Aalto. Réserver pour visiter à Helsinki le studio et la maison de l'architecte, dont le musée se trouve à Jyväskylä, à 280 km au nord de la capitale (www.alvaraalto.fi).
Design Forum Finland (tlj de 10 h à 18 h ; www.designforum.fi).
Musée du Design (tlj de 11 h à 18 h l'été. Grande rétro des 125 ans du verrier Iittala du 19 mai au 3 septembre (www.designmuseum.fi).

SE LOGER: Helphostel

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DYNAMIQUE OSLO

10/18/2012

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Voyage Oslo
Nichée au fond de son fjord de cent kilomètres, Oslo n’a pas le gigantisme des grandes cités européennes. C’est une ville jeune, vivante, sécurisante. L’architecture ancienne côtoie les constructions les plus modernistes. Et si les années 70 ont engendré quelques horreurs, la ville s’est aujourd’hui bien rattrapée.

Ses vastes parcs, ses façades aux couleurs pastels, ses avenues aérées du centre, ses collines environnantes lui donnent un côté paisible. Dame Nature est reine et l’on vit en harmonie avec elle. L’été, le moindre petit voilier est un prétexte à de jolies balades sur le fjord d’où l’on admire les chalets de loisirs que les habitants construisent sur le moindre îlot.

Dès les premiers rayons de soleil, les terrasses de café sont pleine à craquer le long de l’avenue de Karl Johansgate. Au parc de Frogner, on ne peut rester indifférent devant les personnages sculptés dans le style «érotico-primitif» de Gustav Vigeland, surnommé par certains «le Rodin de Néanderthal». Le long du port, des musiciens jouent du rock sur les bars flottants alors que des filles en mini dévoilent leurs jambes devant les vilaines trognes de trolls ricanants devant les boutiques.

Côté fête, la «Saturday night» norvégienne est une expérience sacrée! A partir du jeudi soir, ce pays policé éclate son corset serré de moralisme luthérien et tout le centre ville titube dans la nuit chaude. Il faut les voir tous ces Norvégiens patriotes qui n’hésitent pas à la moindre occasion à revêtir leur tenue traditionnelle, ces hommes, ces femmes, ces vieux qui sortent et dansent et boivent, et reboivent encore. Sans jamais d’agressivité. Sûrement un héritage de la culture viking.

D’ailleurs, en arpentant le musée qui lui est consacrée sur la très jolie presqu’île de Bygdoy, on se résout à faire une entorse au mythe du grand blond ravageur et violeur. Les Vikings ne furent jamais de grands guerriers mais de grands navigateurs et commerçants. Des amoureux du grand large.
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Berlin, capitale du XXIe siècle

10/15/2012

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Voyage Berlin
Une mégapole futuriste et tranquille, à visiter comme un musée d'architecture contemporaine à ciel ouvert

Imaginez l'Ile-de-France (11 millions d'habitants) dont un tiers de la superficie serait verte et bleue (des forêts et des lacs) et seulement peuplée de 3,5 millions d'habitants. Voilà Berlin, ville aussi gigantesque que tranquille. Ici tout est grand. Mais sans l'atmosphère stressante et électrique des mégapoles. Berlin est un cas à part, unique. Les chauffeurs de taxi sont courtois, les cyclistes en sécurité, et tout le monde reste cool.
Berlin, bien sûr, porte les stigmates des horreurs du xxe siècle. La ville n'a pas fait table rase de son passé, mais elle construit aussi son avenir. Ainsi, le Reichstag inauguré en 1894, brûlé en 1933, quasi abandonné pendant la guerre froide, et superbement restauré par l'architecte anglais Norman Foster. Depuis son inauguration en 1999, neuf ans après la réunification de l'Allemagne, c'est l'un des monuments les plus visités de Berlin. Dès le matin, il faut rejoindre le toit dont la coupole de verre est une prouesse architecturale (grâce à un jeu de miroirs, elle éclaire la salle du Bundestag, le Parlement, située au rez-de-chaussée) et écologique (elle constitue un conduit d'aération «naturelle»). Enfin, le panorama permet de s'acclimater à cette ville si spacieuse, où l'on ne distingue plus désormais Berlin-Est de Berlin-Ouest, tant la ville ou plutôt la vie a repris ses droits. Du Reichstag, on longera la porte de Brandebourg pour rejoindre la Pariser Platz, où se trouve l'ambassade de France, œuvre de Christian de Portzamparc. Depuis 1990, les ambassades se sont réinstallées à Berlin, pour certaines dans leurs anciens locaux. Près de la Pariser Platz, le Royaume-Uni a choisi une architecture futuriste, très spectaculaire la nuit. Les autres nations ont pour la plupart élu le secteur situé au sud du Tiergarten, une forêt dans la ville. Il ne faut pas manquer le bâtiment des pays nordiques. Derrière un haut mur ondulant se cachent cinq superbes pavillons en acier, béton, verre et bois.
De la Pariser Platz, on franchira la Spree pour rejoindre le Hamburger Bahnhof, une gare transformée en musée d'art contemporain, dont l'aile ouest est réservée à l'œuvre de Joseph Beuys. Autre exemple de rénovation heureuse: le Hackescher Markt (quartier du Mitte), un ensemble d'immeubles avec cours intérieures, joliment restauré, que l'on rejoindra en métro ou en taxi. C'est aussi le royaume de la mode et de la déco «vintage» (Rosenthaler Strasse) et des cafés branchés (Neue Schönhauser Strasse).
Les boutiques de la Friedrichstrasse sont plus classiques mais la visite des Galeries Lafayette s'impose, tant le bâtiment conçu par Jean Nouvel est une réussite. Les grands noms de l'architecture contemporaine sont presque tous à Berlin, comme Renzo Piano et Richard Rogers sur la Potsdamer Platz, le cœur historique de Berlin, détruit pendant la guerre et terrain vague jusqu'à la chute du Mur. Et bien sûr Daniel Libeskind, concepteur du Musée juif (quartier de Kreuzberg). Achevé en 1999, le bâtiment est plus qu'admirable, il est «signifiant». La tôle et les fentes vitrées comme des éclairs à l'extérieur, les couloirs, les impasses, les pièces vides à l'intérieur, tout crie l'effroi et la mort de millions de juifs.
D'autres architectes mériteraient d'être cités. Impossible, tant ils sont nombreux. Impossible également de dresser une liste exhaustive de tous les bâtiments qui font de cette ville la vitrine de l'architecture du nouveau siècle. Partout et sans cesse, des façades accrochent le regard. Des rénovations étonnent. L'extension du Musée historique allemand par le Sino-Américain I.M. Pei est sans doute la plus réussie. A Berlin la cosmopolite, le talent ne connaît pas les frontières.


Y aller
Paris-Berlin aller-retour à partir de 99 euros sur Air France, 0820-820-820, ou 143 euros sur Lufthansa, 0826-10-33-34.

Office national allemand du tourisme, 01-40-20-01-88. Information touristique à Berlin, (00-49) 30-25-00-25 (en anglais ou en allemand)
www.berlin-tourist-information.de (en français), en savoir plus sur Berlin: Escapade dans Berlin

Se loger
auberges de jeunesse Berlin

Rapporter
Du superbe rayon alimentation du grand magasin Ka De We, véritable institution commerciale berlinoise: un ours (symbole de la ville) en chocolat du chocolatier Fassbender & Rausch, du schwarzbrot, le délicieux pain noir, et toutes les charcuteries. Ka De We: Tauentzienstrasse 21-24. www.kadewe.de

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Florence: La capitale des arts florissants

10/11/2012

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Voyage Florence
La cité des Médicis assume sans complexe l'alliance de la culture et de la frivolité.

Pour plonger au coeur de cette belle Italienne romantique, la journée doit commencer en plein centre historique, à l'une des terrasses de la Piazza della Repubblica. Le temps de déguster un cappuccino, à deux pas du merveilleux Hôtel Savoy. Avant de s'élancer dans les boutiques de la via degli Strozzi, investie par les grandes marques de prêt-à-porter et les concept stores. Arrêt obligatoire au Duomo, pour tenter l'ascension du superbe Campanile de Giotto et jouir du point de vue inégalable sur la ville.
Via dei Tornabuoni, haut lieu de la fashion culture,
difficile de résister à une incursion chez Gucci, Prada ou Emilio Pucci, avant de faire la visite de l'étonnant musée Salvatore Ferragamo. L'épopée d'un petit artisan parti d'Italie pour aller chausser les plus grandes stars d'Hollywood, retracée à travers une exposition de souliers de rêve d'une modernité frappante.
De l'autre côté de l'Arno, on découvre le vrai visage d'un Florence vivant et authentique. Les alentours de l'église San Spirito, longtemps réservés aux antiquaires de haut vol et aux échoppes d'artisans, voient se multiplier les boutiques de jeunes créateurs et les restaurants chics qui attirent une faune branchée internationale. Dès la tombée de la nuit sur l'Oltrarno, le grand bar en rond du Beccofino s'anime autour de vins florentins, en attendant de découvrir l'humeur du chef.
Levé de bonne heure, on filera vers le musée de San Marco pour pénétrer avec émotion dans l'intimité des cellules de moines, décorées par les fresques de Fra Angelico. Ensuite, il faut aller perdre la tête au Mall, dans les rayons des outlets des grandes marques italiennes. Une excursion désormais rituelle lors d'un week-end en Toscane.

Auberges de jeunesse Florence

Plus sur la Toscane

Photos Florence
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Varsovie, baroque et rustique

10/10/2012

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Picture
Où trouverait-on dans Varsovie un quartier plus envoûtant que la Nowe Miasto (Nouvelle Ville) qui, malgré son nom, à l'instar du Pont Neuf à Paris, est l'un des sites les plus anciens de la capitale polonaise ? Dans ses rues tracées au XVIIe siècle autour d'une place adorable enchâssant l'église Saint-Casimir, on goûte à la fois un calme provincial et une animation de bon aloi, au fil des
multiples cafés et restaurants chaleureux qui s'égrènent, entre les églises, le long de la rue principale, ulica Freta. Ici, à l'écart du bruit, du trafic et des hordes de touristes qui envahissent la Vieille Ville toute proche, la cité prend des allures de bourg campagnard avec les grands arbres touffus qui ombragent terrasses et jardins et confèrent aux bâtiments baroques un charme rustique. La calme et brève rue Koscielna, qui double la place du marché de la Nouvelle Ville (Rynek Nowego Miasta) et abrite le plus délicieux des hôtels de Varsovie, le Régina, est toute bucolique en s'achevant sur le cloître arboré de l'église de la Visitation. Sur ses bancs rustiques, on domine les prairies bordant la Vistule et de loin, de l'autre côté du fleuve, les bois qui dissimulent le jardin zoologique. Avec une impression de total dépaysement.


Se loger (auberge de jeunesse et hostel)

Planet Hostel

Visiter

Magnifique ensemble constitué par la Vieille Ville avec le château royal et la cathédrale Saint-Jean, la Nouvelle Ville avec sa profusion de palais, églises baroques ou néoclassiques et l'Opéra (Teatr Wielki) et le long fragment de la voie royale que forment les rues du Faubourg-de-Cracovie ( Krakowskie Przedmiescie ) et du Nouveau-Monde (Nowy Swiat) jusqu'au rond-point Charles-de-Gaulle.


(PHOTOS VARSOVIE PRISES LORS D"UN VOYAGE)
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