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BUDAPEST: La belle du Danube

2/19/2016

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Partagée entre la nonchalance des collines de Buda et la frénésie urbaine de Pest, la capitale hongroise, jumelle du fleuve bleu, garde tout son pouvoir d'attraction

Implantée dans un site naturel privilégié que beaucoup de capitales européennes peuvent lui envier, Budapest mérite les nombreux dithyrambes auxquels on l'a habituée. Celui de «Reine du Danube» n'est pas sans évoquer un faste et une prestance évidents; la seule mention du fleuve, élément indissociable de sa beauté, rappelle que cette ville fut longtemps le symbole d'un pont entre l'Orient et l'Occident.

Le «beau Danube bleu», dont certains esprits chagrins trouveront la couleur sans doute largement surestimée, forme l'épine dorsale d'une cité miroitante qui s'étale sur presque 15 kilomètres. Aimant autant que frontière au cours de l'Histoire, le fleuve oppose ses neuf ponts aux deux rives de la cité, Buda la verte et Pest la grise. Car Budapest est une réalité récente. Longtemps ses deux rives eurent une évolution distincte, et ce n'est qu'en 1873, par décret impérial, que Buda, Obuda et Pest furent réunis en une seule et même cité. Auparavant, les rives de Buda, plus agréables, avaient accueilli la plupart des résidences aristocratiques. Le pouvoir royal magyar ne vint pourtant s'y installer qu'au XIIIe siècle (après s'être longtemps établi plus au nord, dans une boucle du Danube). C'est à l'époque romaine que Buda connut son apogée sous le nom d'Aquincum. La garnison militaire qui la fonda au Ier siècle de notre ère avait pour mission de protéger le limes, la frontière qui les séparait du «monde barbare». Les vestiges exhumés par les archéologues se visitent aujourd'hui sur la berge occidentale du Danube, au nord d'Obuda, très ancien bourg dont le nom signifie «Vieux Buda».

Au centre de la cité moderne s'élève le mont Gellert, rocher surplombant le Danube. Ses pentes aménagées en terrasses témoignent de l'implantation d'un oppidum celtique. Du reste, impossible de manquer la colline de Gellert, dont le nom évoque un saint chrétien chargé d'évangéliser la Hongrie, mort en martyr, précipité du rocher, en 1046. Sa gigantesque statue, blottie aujourd'hui dans la pente verdoyante d'un immense jardin public, lorgne vers l'Orient, tout comme celle, plus monumentale encore, installée au sommet du mont pour commémorer la libération de Budapest par l'Armée rouge, en 1945. Comme une parenthèse dans la ville, les sentiers qui sillonnent le rocher forment un lieu privilégié pour prendre le pouls de la capitale, partagée entre la nonchalance des collines de Buda et la frénésie tout urbaine de Pest.
Au pied du rocher jaillissent certaines des plus prestigieuses sources d'eaux thermales qui font la notoriété de Buda. On attribue souvent à l'occupation turque, qui dura un peu plus de cent cinquante ans à partir du XVIe siècle, la découverte et l'utilisation de ces sources. En fait, il semble bien que leur vraie paternité soit romaine, voire celtique. Pas question, en tout cas, de quitter la ville sans avoir goûté aux plaisirs des bains: on peut aller se tremper, par exemple, dans celui au charme Art nouveau de l'hôtel Gellert, ou bien encore dans ceux, plus antiques, du Rudas ou de Kiraly, aux origines ottomanes. Passer de bain en bain - toujours plus chauds et vaporeux - sous une lumière tamisée, que distille parcimonieusement une voûte percée de vitraux multicolores, a quelque chose de fascinant. En outre, leurs vertus curatives ne sont plus à démontrer. Pour s'en convaincre, il suffit de privilégier les premières lueurs matinales en se mêlant aux Budapestois, qui font là une pause avant d'aller travailler, et aux noctambules, en quête de reconstituant tonique.

Après avoir profité des nombreux atouts que propose une capitale culturelle digne de ce nom, vient celui de goûter aux plaisirs de sa table. Sur ce point, la Hongrie n'est pas avare de spécialités que l'on saura accompagner d'un vin réputé. Le fameux tokay, «vin des rois et roi des vins», bénéficie d'une image de prestige derrière laquelle se cache une vraie culture populaire du vin, que l'on pourra appréhender dans des endroits appropriés, les borozo, tout comme l'amateur de bière possède un temple dédié à son breuvage, le sörözö.

Plus raffinés, les cafés littéraires furent, au tournant du siècle précédent, les quartiers généraux d'une bohème littéraire et artistique restée célèbre dans les annales budapestoises. Vides aujour-d'hui de ceux qui firent leur renommée, les cafés subsistants n'en demeurent pas moins des exemples d'une architecture souvent flamboyante (tel le New York, à l'étonnant décor éclectique) et constituent toujours le passage obligé pour qui veut déguster, dans un cadre somptueux et parfois délicieusement suranné, les fameuses pâtisseries dites «viennoises». Pour les sorties nocturnes et plus branchées, le périmètre central de Pest possède un large éventail de lieux qui permettent de prolonger agréablement la nuit.

Retrouver une certaine virginité semble aujourd'hui la quête de cette ville, désormais au centre d'une nouvelle Europe en voie de formation. Entre tradition et modernité, Budapest tente de pérenniser sa beauté, gommant parfois injustement les aléas d'une histoire récente, qu'elle tente d'oublier. Les curieux en mal de nostalgie ne doivent pas s'attendre à trouver à chaque coin de rue les stigmates d'un temps décomposé. La ville a fait peau neuve et, désormais, les vestiges du style réaliste socialiste font la joie des collectionneurs. Leur paradis se nomme Ecseri, le marché aux puces, qui recèle, dans un imposant bric-à-brac, les trésors issus des poubelles de l'Histoire.
Les chineurs invétérés peuvent aussi arpenter celui du Varosliget ou «Bois de la ville», havre de verdure en plein Pest, qui accueille également la seule source de cette rive-ci du Danube, le bain Szechenyi. Quelle que soit la saison, on ne manque pas d'y apercevoir des joueurs d'échecs aquaphiles, déplaçant leurs pions sur des échiquiers flottants.

Aux prémices du printemps, du haut d'un point culminant des collines de Buda, que l'on rejoint par un tram à crémaillère, s'élance le chemin de fer des Pionniers. Instrument de propagande des jeunesses communistes, ce train miniature est aujourd'hui encore administré par des enfants, chefs de gare et contrôleurs en culottes courtes, très respectueux de leur panoplie d'emprunt et du règlement qu'elle implique. Parcourant l'amphithéâtre des collines de Buda par ses lignes de crête, le convoi traverse sous-bois et landes, offrant de-ci de-là des plongées panoramiques exceptionnelles sur la métropole. D'ici, on pourrait convenir que Buda n'est pas loin d'incarner la boutade d'Alphonse Allais, qui rêvait d'installer les villes à la campagne!
Autre reliquat socialiste, le parc Szobor ou «parc des Statues», sorte de «socialist land» du rebut artistique, implanté en bordure de Budapest. On y déambule dans un émouvant cimetière de statues, issues des canons de la propagande et arrachées aux diverses places de la ville.

Mais qu'on ne se méprenne pas, Budapest n'a rien d'une ville musée imbibée des relents d'une splendeur passée. Pour preuve, avant que le projet ne soit finalement récusé par l'alternance politique, Budapest se proposait d'accueillir une Exposition internationale en 2016. Gageons que ce n'est que partie remise.

 


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Carnet de voyage: Bulgarie-Nasdravé

2/21/2015

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Sofia
Nous avons passé le poste frontière Serbo-Bulgare et nous nous sommes acquittés des taxes. Précisons qu' une des taxes sert à ... désinfecter le véhicule ! 
Après la douane, on s'est regardé avec Isabelle, un sourire au coin des lèvres, avec le même sentiment, celui d'être heureux d'arriver en Bulgarie. On ne sait pas vraiment pourquoi mais nous sentions que nous allions aimer ce pays et y faire des rencontres.

Nous décidons de sortir un peu de Sofia pour trouver un bivouac. Entre les panneaux arrachés pour être revendus et ceux en alphabet cyrillique, pas facile d'accéder au lac que nous avions repéré sur la carte ! Nous bénissons notre boussole. Je finis par repérer un panneau avec quelques indications nautiques (ah la passion...), on trouve un portail ouvert, on s'engouffre, il est 21h et on arrive au bord du lac accueillis par un chien de garde. Au loin, deux hommes qui se rapprochent, nous leur expliquons par gestes que nous aimerions bien dormir ici, que nous sommes Français (c'est toujours un bon passeport, en tout cas bien mieux qu'Américain ou Anglais, en ce moment ...). Après un "OK, no problem, here security", l'un d'eux prend un téléphone et nous le passe : "Bonjour, il n'y a pas de problèmes, vous pouvez dormir là, je suis Hélène la femme de Hristo et je viendrai vous voir demain matin". Quel accueil ! Nous savions que nous aimerions la Bulgarie !

Nous avons passé trois jours à cet endroit à découvrir Sofia avec Hélène et le soir, la gastronomie bulgare tous ensemble. Avec eux, nous avons découvert entre autres les banitsas, une sorte de feuilleté au sirene (la fêta locale)qu'on apprécie même sans faim, le yaourt au lait de buffle et le Mavrut, un vin excellent digne d'un bon bordeaux. Impossible de passer en Bulgarie sans apprendre "Nasdravé", "à la vôtre" en Bulgare !

La grand-mère d'Hélène était Française, mariée à un Bulgare et restée bloquée en Bulgarie faute d'autorisation de sortie pendant l'ère communiste. Hélène, qui parle bien le français, nous a fourni des informations sur le pays.

Les enfants ont été couverts de cadeaux ! Nous avons quitté le parking du chantier de Hristo avec un pincement au coeur, bluffés par l'accueil, la générosité et la disponibilité de ce couple. Une de ces rencontres qui marque l'existence.

Nous avons repris la route vers les montagnes du sud à la recherche de la Bulgarie authentique. Tout en évitant les nombreux nids de poule et les nombreuses charrettes encore très présentes, la route nous a mené jusqu'aux magnifiques monastères de Rila, Rozhen et Bachkovo ainsi qu'aux villages typiques de Melnik, Kovachenitsa, Trigrad et Chiroka-Laka.

Nous sommes restés trois jours à Kovachenitsa, petit village de 50 habitants où nous avons fait la connaissance de Nicolas et Marguerite. Marguerite, c'est l'âne de Nicolas avec qui nous avons partagé un goûter de pain, sirene et kompot (framboises au sirop)dans le pré qu'il fauchait. Les enfants, eux, ont plutôt sympathisés avec Marguerite! Le soir, on venait frapper au camion pour nous apporter tantôt du lait, tantôt de la confiture de fraises des bois, tantôt du yaourt. Nous nous y sommes sentis bien et nous avons pu trouver quelques personnes qui parlaient le français, ce qui nous a permis d'échanger.

Après 10 jours de bivouacs, nous visons Veliko Tarnovo, très belle petite ville encaissée au milieu de 4 montagnes. Enfin un camping en perspective, à nous les douches chaudes ! Le climat étant un peu frais dans les montagnes le matin et le soir, pour éviter d'infliger des douches froides aux enfants,nous faisions chauffer de l'eau dans une casserole pour un mini bain dans une bassine.

A notre arrivée, ce prétendu camping se révèle être un misérable parking au bitume ravagé, sans eau ni électricité au bord de l'autoroute. Un 4x4 immatriculé en France et conçu pour l'aventure est déjà là, il attise notre curiosité, de plus, fatigués de la journée de route nous décidons malgré tout de rester une nuit. Le soir, alors que l'orage gronde, nous faisons la connaissance de Bruno, un ami du Petit Prince, qui voyage depuis 7 ans et qui oeuvre principalement dans les parcs naturels pour la préservation des animaux. Nous passerons 2 jours ensemble, sous la pluie, car c'est le déluge, à nous raconter des histoires de voyage... Jade et Titouan sont en admiration devant Bruno que nous ne connaissions pas hier et qui caresse deux lions en Afrique ou qui nourrit les singes dans la jungle. Nous devrions nous retrouver en Inde pour peut-être voir le tigre du bengale, Inch Allah ...

La pluie nous aura bel et bien empêché de découvrir Veliko Tarnovo, en revanche on a découvert quelques fuites dans Topette ... à revoir en perspective de la mousson. Malgré la promiscuité dans le camion par temps de pluie, nous n'avons même pas eu besoin d'avoir recours au DVD pour occuper les enfants, ils ont fait preuve d'une grande patience... comme s'ils avaient compris que nous ne pouvions rien y faire. En quittant Veliko Tarnovo pour Varna, la police bloquait les routes car c'était l'inondation générale : glissements de terrains, voitures emportées, routes coupées et un triste bilan de 5 morts.

A Varna, nous avions rendez-vous avec Flo et Thierry, chez Lucien le père de Flo. Les retrouvailles furent fêtées dignement comme les 10 jours qui ont suivis. Nous nous sommes posés quelques jours dans la petite maison de campagne de Lucien, c'était un peu des vacances ... ! Nous avons profité de la mer Noire et les enfants ont joué avec Philippe, Batiste et Camille, on en a presque oublié que l'on voyageait à quatre. Encore merci à Lucien pour son accueil chaleureux.

Et voilà... nous pensions rester 2 ou 3 semaines en Bulgarie et nous partons 4 semaines plus tard, enchantés. Nous sommes autant nostalgiques de quitter la Bulgarie, qu'heureux d'arriver en Turquie, l'Asie nous tend les bras.



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Entre mer et montagne dans les Abruzzes

1/27/2015

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Abruzzes
Ce décor de western cher à Sergio Leone a inspiré Escher, Gabriele d'Annunzio et Madonna

Pour tourner les scènes extérieures de ses premiers westerns, Sergio Leone n'avait pas eu à aller loin: à une heure de route de Rome, les Abruzzes lui offraient les somptueux décors de leurs massifs calcaires. Cette région traversée par la chaîne des Apennins, au bord de l'Adriatique, regroupe quatre grands parcs nationaux d'où ours et loups n'ont jamais disparu. Le sacré et la science y cohabitent aussi. D'innombrables églises fortifiées, ou parfois taillées à même la roche, ont conservé leurs trésors, mais au plus profond de la montagne, dans le laboratoire souterrain du Gran Sasso, des physiciens venus du monde entier traquent les neutrinos. Ce n'est pas un hasard si la beauté âpre, parfois littéralement vertigineuse, de ce pays de citadelles et de villes perchées a beaucoup inspiré l'artiste néerlandais M.C. Escher, maître des illusions. Il faut visiter L'Aquila, chef-lieu historique, Lanciano et sa cathédrale, ou encore Santo Stefano di Sessano, aux portes de l'immense plateau du Campo Imperatore. Et, bien sûr, Fara San Martino, la capitale des pâtes artisanales, car c'est ici, dit-on, que sont fabriquées depuis toujours les meilleures maccheroncini, sagnette ou linguine d'Italie. Les ruelles escarpées de Pacentro valent également le détour. Le village a acquis une certaine célébrité depuis que Madonna est venue y voir ses grands-parents, mais s'il y a un lieu à ne pas manquer, c'est la taverne De Li Caldora, qui surplombe la vallée. On y sert une cuisine à la fois simple, légère et savoureuse, à base de produits locaux, tels que les cèpes, le cabri, les truffes et le safran de la Piana di Navelli. 

Comme tous les bourgs d'altitude, hélas, Pacentro perd chaque année des habitants au profit de Pescara, devenue en quelques décennies la capitale économique de la région. Port de commerce et de plaisance, la ville se modernise à marche forcée. Au nord de Pescara, les plages de sable fin se succèdent jusqu'à l'horizon ; c'est l'Adriatique des parasols et du farniente. Au sud, la côte verdit et s'échancre de criques sauvages. Les touristes y sont encore rares. Du haut des falaises, on aperçoit les trabocchi juchés au-dessus des flots comme des insectes aux antennes démesurées. L'écrivain le plus célèbre des Abruzzes, le fantasque Gabriele d'Annunzio, a souvent célébré l'étrange beauté de ces constructions sur pilotis d'apparence si frêle, longues de plusieurs dizaines de mètres. Les trabocchi sont là depuis des siècles, régulièrement détruits par les tempêtes, rebâtis, rafistolés avec du bois d'épave. Ils tirent leur nom du trébuchet, ce balancier – autrefois machine de guerre – servant à relever les filets de pêche. Leur architecture unique et changeante, enchevêtrement invraisemblable de poutres et de cordes, leur a valu d'être inscrits par l'Unesco au patrimoine de l'humanité. Les trabocchi faisaient autrefois vivre des familles entières. Aujourd'hui, le poisson ayant déserté les côtes, on y vient le week-end pour jouer aux cartes autour d'une bonne bouteille de Montepulciano d'Abruzzo, ou pour le seul plaisir d'une aube magique, entre ciel et mer..



 Maggiore, tél. 00-39-848-867-067.www.maggiore.it
Informations pratiques 
Office national italien du Tourisme, 01-42-66-82-26.

Se restaurer
Trattoria « da Rino ». Une trattoria à l'ancienne. 
Via S. Marciano 2, L'Aquila, Tél. 0862-25280
Ristorante La Bandiera. Menus à partir de 10 € au déjeuner. 
C. da Pastini 4, Civitella Casanova. Tél. 085-845789.
Auberges de jeunesse Rome
Guide Rome
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Sicile: Archipel insolite

1/26/2015

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Lipari
En compagnie des dauphins, ces îles au large de la Sicile déroulent des paysages étranges, entre Eole et Vulcain.


Elles émergent des ondes, soufflent le soufre à Vulcano, crachent le feu à Stromboli, étendent leurs plages de pierre ponce à Lipari… Au large de la Sicile, les îles éoliennes célèbrent Bacchus et Pan à Salina la verte, où vignes, forêts, figuiers, câpriers et palmiers dévalent jusqu'au royaume de Poséidon. Elles arborent d'imposantes falaises escarpées à Panarea, villégiature de la jet-set, alors qu'elles se la jouent agreste sur les petites Alicudi et Filicudi, dont seuls les ânes arpentent les terres sans voiture. Les éoliennes tanguent sur la mer Tyrrhénienne en compagnie des dauphins et des poissons volants, elles dressent leurs cônes volcaniques en un arc de cercle au creux duquel Ulysse a bataillé contre les vents du dieu Éole. Aujourd'hui encore, les zefs balaient cet archipel éblouissant. Pour s'en imprégner, prenez Lipari pour camp de base, puis, de cette île trépidante, zigzaguez en voilier ou en hydroglisseur vers les autres.

À Lipari, une priorité, la baignade insolite dans les eaux bleu lagon de la plage de pierre ponce. Celle-ci est barrée d'un vieux ponton élancé vers le large, vestige des carrières mussoliniennes abandonnées autant qu'éventrées. Dans ce décor stupéfiant, chacun polit sa peau, muni de pierres flottant au ras de l'eau. Plus loin, sur Vulcano, après la traversée de fumerolles sulfureuses aux pieds desquelles s'évasent d'étranges fleurs de soufre vertes, jaunes et orangées, on file se rouler dans les baignoires naturelles de boues soufrées, à ciel ouvert. Ensuite seulement, on s'abandonne aux bouillonnements de ces eaux transformées en jacuzzi à 30° et plus par les failles volcaniques sous-marines. Mais c'est à Stromboli que Vulcain enrage. Le volcan donne la charge toutes les demi-heures. Lové contre ses flancs, notre coeur se met à l'unisson des éruptions, des grondements et des tremblements des entrailles de la terre.

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PRAGUE: Comme un rêve baroque

1/10/2015

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Prague
Restaurés dans leur splendeur, les jardins des princes de Bohême offrent recoins intimes, surprises savantes et perspectives théâtrales. Un enchantement.

Terrasses et bassins, statues et portiques, kiosques et belvédères… Entre l'immense palais du Hradschin, résidence des rois de Bohême, et ceux des grands de l'empire des Habsbourg qui bordent la rue Wallenstein (Valdstejnska utca), ont été dessinés au xviiie siècle d'exquis jardins baroques. Amoureux d'une nature plus libre, le xixe siècle romantique avait brisé leurs subtiles géométries. Dans les années 1950, le régime communiste s'attelait à une première « restauration » de ces lieux qu'une démocratie populaire se devait d'ouvrir au public. Ce fut un saccage. Là où jadis s'ébattaient nymphes et dryades, demi-dieux et créatures fantastiques, le réalisme socialiste allait imposer ses figures d'ouvriers au marteau triomphant et de paysans à la faucille militante. La grande fresque des jardins du palais Ledebour, qui représentait une bataille du Saint Empire contre la Sublime Porte, vit disparaître l'Autrichien et l'Ottoman au profit du soldat de l'armée Rouge et de la robuste campagnarde en costume traditionnel. Puis les jardins furent à nouveau fermés au public, tandis que montait la paranoïa des apparatchiks du régime, installés dans l'ancien palais, vivant dans la hantise des espions. Quand survint la révolution de Velours, les jardins baroques n'étaient plus qu'informes broussailles.
Après une restauration totale avec l'aide d'une fondation présidée par le prince de Galles et le président Havel, soutenue par la Communauté européenne, six des jardins de la rue Wallenstein ont retrouvé quelque chose de leur éclat de jadis ; les autres, aux mains d'ambassades étrangères, attendent encore des jours meilleurs.
En dépit de quelques erreurs dans le choix des matériaux et des végétaux, c'est l'une des merveilles de cette ville qui en regorge. Un pur enchantement, un lieu hors du monde. On y découvre un panorama envoûtant, qui permet d'embrasser d'un seul regard l'ensemble des tours et des coupoles qui animent la cité : des tours de Saint-Jacques ou de la Poudre, du côté de la vieille ville, jusqu'à l'église Saint-Nicolas à Mala Strana, en passant par le beffroi de l'hôtel de ville, la tour astronomique du Clementinum, celles qui gardent le pont Charles, alors que tout au fond se profilent les clochers sur la colline de Vysehrad.
On peut accéder à ce havre de paix depuis les hauteurs : au pied du palais Lobkowicz dominant les innombrables terrasses qui dévalent la pente en cascades irrégulières. Ou bien y pénétrer par le bas, depuis le palais Ledebour, avec sa sala terrena et sa magnifique loggia baroque, véritable salon en plein air. Tout y est calme, serein et joliment proportionné. De là, on découvre l'ensemble des murs qui retiennent les terrasses et une végétation qui demande un peu plus de maturité. On passe au petit jardin Pälffy, tout simple, presque campagnard avec ses arbres fruitiers sagement palissés, puis au palais des comtes Pälffy, aujourd'hui conservatoire de musique. Si les escaliers monumentaux confèrent une certaine théâtralité au jardin Ledebour, celui des Pälffy a plus de charme, avec son terre-plein baigné de musique, agrémenté d'un bassin, et ses nombreuses terrasses comme autant de jardinets intimes où se reposer, lire et méditer. Autre parc bucolique, celui des comtes Kolovrat ; le petit jardin Fürstenberg qui le jouxte accumule tous les ornements dont peut rêver une âme baroque : kiosque très théâtral, portiques, serres, loggia à la balustrade ornée du putti et belvédère à bulbe, le tout dominant le palais des princes et jouxtant le grand jardin Fürstenberg passé aux mains de l'ambassade de Pologne.
Partout fontaines et bassins ont été restaurés, mis en eau, ces espaces rendus à leur ordre ancien, tandis que les arbres fruitiers toisent les lauriers roses en pots et que les parterres offrent leurs variétés de fleurs. Chacun des six jardins ménage au promeneur une infinité de jeux de perspective, surprises savantes, recoins intimes où l'on s'abandonne à la contemplation du site Pour en apprécier tout le charme, il faut s'y attarder longuement, s'asseoir sur un banc, avec à ses pieds l'ondoiement formé par la multitude des toits de Mala Strana, écouter chanter l'eau, jouir du son d'un violon, d'un piano, d'une harpe qui s'échappe du palais Pälffy, de ces notes de musique qui enchantent l'atmosphère comme les fleurs l'embaument l'air.
Raphaël de Gubernatis

Un musée pour le XXe siècle
Planté sur l'île de Kampa, non loin du pont Charles, cet ancien moulin est un bâtiment sévère, ancré entre un parc délicieux et les eaux de la Vltava. Une Tchèque revenue d'exil en a fait un admirable musée. L'histoire de Meda Mladkova, exilée en 1948, éditrice d'art en Suisse (éditions Sokolova), amie de Kupka, aujourd'hui septuagénaire, mériterait d'être contée, comme celle de la lutte qu'elle dut mener contre l'administration tchèque pour imposer ce musée d'art moderne consacré aux artistes d'Europe centrale qu'étouffaient les régimes marxistes. Elle devait en faire don à la capitale. Ravagé, à la veille de son ouverture, par les terribles inondations d'août 2002 qui emportèrent dans les flots de la Vltava un nombre considérable d'œuvres d'art, le musée n'ouvrit finalement ses portes qu'un an plus tard. D'ores et déjà, il figure comme un élément majeur pour Prague, ville presque exclusivement tournée vers un passé magnifique, et à qui manquait cette indispensable ouverture sur la seconde moitié du xxe siècle

AUBERGES DE JEUNESSE PRAGUE

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AMSTERDAM: Couleurs sur les docks

1/2/2015

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Amsterdam
La ville de Van Gogh à la conquête de sa modernité

Passé les portes de la gare centrale, on se retrouve instantanément projeté dans le tourbillon de la vie amstellodamoise. Rythmée par le mugissement des trams et le tintement des sonnettes des bicyclettes. Le temps d’un week-end, on enfourchera volontiers soi-même un deux-roues pour de longues promenades dans le centre historique de la ville, le long des canaux. Incontour-nables: le marché aux fleurs et le quartier des musées pour une visite du Musée Van-Gogh ou de l’impressionnant Rijksmuseum fraîchement rénové. En nocturne, on ira se perdre dans les ruelles du quartier rouge, explorer les bars animés et autres coffee shops enfumés, les cafés blancs ou bruns et les salons de thé romantiques du Jordaan.
Pourtant, c’est un tout autre secteur d’Amsterdam qui suscite aujourd’hui la curiosité de nouveaux visiteurs: urbanistes et architectes, voyageurs branchés affluent de toute l’Europe pour découvrir le nouveau Oostelijk Havengebied. Une zone de docks longtemps abandonnée, devenue en une dizaine d’années le véritable laboratoire d’une expérience architecturale audacieuse frisant l’utopie. Quatre étroites péninsules, Java, KNSM, Borneo Eiland et Sporenburg, reliées par une bande de terre: un espace offert à l’imagination d’une armada d’architectes mis au défi d’y construire un maximum d’habitations. Résultat, un univers qui n’aurait probablement pas déplu au cinéaste Jacques Tati, et une belle démonstration d’un esprit hollandais tourné vers la modernité. Toitures pointues ou arrondies, façades de pierre brute ou travaillée, alternance des teintes pâles du béton et des couleur vives de murets de pavillon, bois, verre ou métal: un étonnant mélange de matières et de structures pour un total de 8000logements construits (120 par hectare), et la réhabilitation réussie d’anciennes constructions portuaires. Cette soudaine renaissance a immédiatement attiré une population jeune et dans le vent, et, dans la foulée, des boutiques de design et de déco à la pointe de la création contemporaine sont apparues. Les meubles aux lignes épurées de Pilat & Pilat, les luminaires et accessoires divers de Rol’s Potten et de World of Wonders sur l’île KNSM ou l’imposant showroom Pakhuis Amsterdam, exposition permanente de grands noms du design dans un ancien entrepôt de cacao dont la structure de bois et de métal a été conservée intacte. Au centre de ce nouveau quartier, un impressionnant terminal aux parois de verre accueille déjà chaque année une centaine de bateaux de croisière. Un autre visage de la ville de Van Gogh, bouillonnant de créativité, à découvrir absolument, d’autant qu’il est désormais relié à l’île Java et au centre d’Amsterdam grâce au spectaculaire Jan Schaeferburg: un pont de près de 200mètres de long dont la structure de tubes d’acier obliques lui a valu le surnom de Lézard. Passé les portes de la gare centrale, on se retrouve instantanément projeté dans le tourbillon de la vie amstellodamoise. Rythmée par le mugissement des trams et le tintement des sonnettes des bicyclettes. Le temps d’un week-end, on enfourchera volontiers soi-même un deux-roues pour de longues promenades dans le centre historique de la ville, le long des canaux. Incontour-nables: le marché aux fleurs et le quartier des musées pour une visite du Musée Van-Gogh ou de l’impressionnant Rijksmuseum fraîchement rénové. En nocturne, on ira se perdre dans les ruelles du quartier rouge, explorer les bars animés et autres coffee shops enfumés, les cafés blancs ou bruns et les salons de thé romantiques du Jordaan.
Pourtant, c’est un tout autre secteur d’Amsterdam qui suscite aujourd’hui la curiosité de nouveaux visiteurs: urbanistes et architectes, voyageurs branchés affluent de toute l’Europe pour découvrir le nouveau Oostelijk Havengebied. Une zone de docks longtemps abandonnée, devenue en une dizaine d’années le véritable laboratoire d’une expérience architecturale audacieuse frisant l’utopie. Quatre étroites péninsules, Java, KNSM, Borneo Eiland et Sporenburg, reliées par une bande de terre: un espace offert à l’imagination d’une armada d’architectes mis au défi d’y construire un maximum d’habitations. Résultat, un univers qui n’aurait probablement pas déplu au cinéaste Jacques Tati, et une belle démonstration d’un esprit hollandais tourné vers la modernité. Toitures pointues ou arrondies, façades de pierre brute ou travaillée, alternance des teintes pâles du béton et des couleur vives de murets de pavillon, bois, verre ou métal: un étonnant mélange de matières et de structures pour un total de 8000logements construits (120 par hectare), et la réhabilitation réussie d’anciennes constructions portuaires. Cette soudaine renaissance a immédiatement attiré une population jeune et dans le vent, et, dans la foulée, des boutiques de design et de déco à la pointe de la création contemporaine sont apparues. Les meubles aux lignes épurées de Pilat & Pilat, les luminaires et accessoires divers de Rol’s Potten et de World of Wonders sur l’île KNSM ou l’imposant showroom Pakhuis Amsterdam, exposition permanente de grands noms du design dans un ancien entrepôt de cacao dont la structure de bois et de métal a été conservée intacte. Au centre de ce nouveau quartier, un impressionnant terminal aux parois de verre accueille déjà chaque année une centaine de bateaux de croisière. Un autre visage de la ville de Van Gogh, bouillonnant de créativité, à découvrir absolument, d’autant qu’il est désormais relié à l’île Java et au centre d’Amsterdam grâce au spectaculaire Jan Schaeferburg: un pont de près de 200mètres de long dont la structure de tubes d’acier obliques lui a valu le surnom de Lézard.


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Hambourg: la plus belle ville d'Allemagne

12/10/2014

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Hambourg
On la dit arrogante ou policée, raisonnable ou sereine... Sertie de rivières végétales, habillée de briques, de verre et d'acier, la richissime cité hanséatique scintille au fil de ses canaux. Avec les mers pour horizon

Etrange ville, à déchiffrer comme un palimpseste, un parchemin où le texte tracé jadis a été enfoui sous une écriture plus récente. A Hambourg, ce sentiment s'impose peut-être plus qu'ailleurs. Dans une cité si moderne, où les forêts forment de magnifiques coulées vertes, où pas moins de 2 400 ponts se reflètent dans des canaux, tout paraît pourtant calme, propre, en ordre. Les Hambourgeois circulent volontiers à vélo, les étudiants jouent au foot dans les parcs ou prennent le soleil au bord de l'Elbe. Ambiance idyllique dans les bateaux des croisières fluviales, sur les voiliers, sur les plages. Les cloches des églises à toit de cuivre verdi carillonnent joyeusement. Des pavillons, des terrasses lumineuses accueillent buveurs de bière, amateurs de glaces ou... de sushis. Pour simplifier, disons que règnent ici arbres, eau, brique, verre et acier. La municipalité est d'ailleurs à la fois rouge et verte. Mais, derrière cette image policée, raisonnable et sereine, où les générations se mêlent dans la bonne humeur, se cache une métropole cosmopolite, une âpre cité marchande où cohabitent négociants millionnaires, yuppies à portable et chauffeurs de taxi turcs ou portugais.

«C'est la plus belle ville d'Allemagne, c'est presque la nature avec, en prime, d'innombrables possibilités culturelles et des musées exceptionnels!» assure la chaleureuse Helma, 27 ans, vendeuse dans une boutique de disques et amoureuse inconditionnelle de sa cité natale. «Je vis dans une maison des années 50, l'une des premières construites après la guerre. A cause du port, le premier d'Allemagne, c'est une ville multiculturelle: j'ai des copains marocains, jordaniens, brésiliens. Ma meilleure amie est australienne. Le soir, nous fréquentons les cafés qui bordent l'Alster, nous buvons de la bière blanche au bord de l'eau ou nous allons dans les fêtes de rue.»

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Barcelone en images

11/15/2014

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L'Islande: L'île du feu sous la glace

11/12/2014

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voyage Islande
Avec ses 200 volcans, ses fameux geysers et ses gigantesques glaciers, cette terre lunaire est aussi le pays des elfes et des sagas, un lieu mystique où le voyageur retourne aux origines du monde.


Lande lunaire effleurant le cercle polaire, cette immense île volcanique, pays des aurores boréales et des soleils de minuit, est le royaume de l'oubli; une terre, un peu mystique, de retrouvailles avec soi-même. Ses 103 000 kilomètres carrés nous emportent toujours plus loin. Entre glaciers gigantesques et landes arides, ses chemins nous incitent à l'errance, comme dans un film de Wim Wenders. Un périple à faire à pied, pour un contact direct avec les quatre éléments: l'air, la terre, le feu et l'eau.



Aux origines du monde
L'Islande concentre l'énergie de la planète. Il suffit pour s'en convaincre de goûter un petit morceau d'iceberg du lac de Jökullsarlon. D'après un Islandais qui commercialise, sous forme de glaçons, ces blocs vieux de deux mille ans, cette eau pure possède toutes les vertus d'une potion magique: «On "flotte'' ensuite au-dessus des steppes et des murailles sans fin, des cendres et des prairies pourpres. On s'enivre de lichens vert tendre, de graminées roses et des glaces aveuglantes...» Un avis partagé par les elfes, qui grouillent sur l'île depuis l'arrivée des Vikings et dont ne peuvent se passer les Islandais. En effet, depuis le XIIIe siècle, les habitants de ce monde perdu dans les glaces sont pris d'une folie narrative (nulle part il ne paraît plus de livres par habitant qu'en Islande) où ses héros nourrissent d'interminables sagas. Aujourd'hui encore, quand la solitude devient pesante, la tribu des génies (les elfes et les trolls) arrive à point nommé et se faufile à travers la lande.



Si les scientifiques trouvent en l'Islande un laboratoire, le voyageur, lui, retourne aux origines du monde. Ecumante, bouillonnante, répandant des océans de flammes, de terre et d'eau sur ses pentes, cette île nue, sans arbre, est un véritable chaos, un vrai décor pour dinosaures et diplodocus. Mais les mastodontes n'ont jamais pu y poser une patte, puisqu'ils avaient déjà quitté la planète depuis six millions d'années lorsque l'Islande émergea du fond des océans. Tout jeune - en regard des autres parties du monde installées depuis un milliard d'années - ce pays n'est pas achevé. Il mijote et tremble encore sous la pression tectonique de l'Amérique du Nord et du Groenland qui se séparent de l'Europe. Il subit les éruptions (généralement tous les cinq ans) de ses 200 volcans qui explosent sous les glaciers turquoise noircis de lave, gémissant, craquant et dérivant jusqu'à la mer.




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LA SICILie: Des hommes et des dieux

11/11/2014

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Voyage Sicile

Sous la menace de l'Etna, la Sicile des monts et des collines révèle son authenticité.

Une terre chargée de secrets, austère parfois, que peuplent les nombreux vestiges de son passé gréco-romain

 

De Palerme l'arabo-normande à Syracuse la gréco-romaine, crêtes, croupes et mamelons sculptent le «grenier à blé» de l'Empire romain, qui sépare la mer Tyrrhénienne de la mer Ionienne. Quitté la côte et ses lauriers-roses, aux abords de Cefalu, les bleus du large accompagnent l'ascension du massif des Madonie. Les futaies de chênes verts et de conifères escaladent les pentes. Cerfs, sangliers et loups peuplent les légendes; renards, porcs-épics, belettes et écureuils, les versants, creusés de lacs et de grottes.

Perchés sur des pitons, les bourgs déroulent un lacis de venelles escarpées entre églises et palais. Sur les terrasses, les tomates sèchent au soleil de septembre. Dans une courette, une femme prépare le mélange de caroube et de zeste d'orange qui aromatisera et fortifiera le vin. Sur la place, devant le bar, les vieux contemplent la vallée. Au fil des rues, au seuil des maisons, les chaises se figent dans l'attente. Et à l'heure de la sieste, les villages perdent jusqu'au dernier de leurs occupants. Dans ces solitudes habitées, fiefs des «barons» hérités des latifundia romaines, le temps s'est arrêté.




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