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Séville : Séguedilles et mantilles

12/30/2014

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Séville
Sur les pas de Carmen, la belle cigarière andalouse de Mérimée et de Bizet, un pèlerinage romanesque dans une ville bien réelle. Comme un opéra en quatre actes.


Premier acte 
La cloche n’a pas sonné, calle San Fernando, et de la manufacture de tabac, somptueux bâtiment baroque édifié sous Philippe V, les cigarières ne sortent plus, elles dont les majos sévillans venaient ici guetter le retour. Aujourd’hui, l’immense édifice, le plus grand d’Espagne après l’Escurial, est le siège de l’université de Séville et les dragons du régiment d’Almanza n’y sont plus de faction. Plus de don José ni de garde montante ou descendante, venant de cette caserne ocre brun sur la calle Menéndez Pelayo, aujourd’hui occupée par «la Junta de Andalucía» et que «los Jardines de Murillo» relient à l’ancienne manufacture. Carmen venait ici travailler dans la chaleur étouffante des immenses salles voûtées où, comme elle, s’entassaient par centaines les cigarières telles que les a peintes Gonzalo Bilbao dans son tableau «Las Cigarreras», visible au musée des beaux-arts. Carmen venait du quartier des Gitans, le faubourg de Triana, de l’autre côté du Guadalquivir. Calle Purezza, non loin de la chapelle des mariniers, au n°66, la maison blanche à un étage, aux longs stores de bois vert sapin, était sans doute la sienne. Pour gagner la ville, elle empruntait le bac qui faisait alors le service sur le fleuve, en l’absence de ponts. Aujourd’hui, c’est du pont Isabel-II, orné de sa délicieuse et minuscule chapelle et de son campanile de poupée, qui relie Séville à Triana et Santa Cecilia, que l’on a la plus belle vue sur la capitale andalouse. Un paysage enchanteur, dominé par la Giralda, qui a bien peu changé depuis le temps de Carmen. Des quais ont été cependant édifiés là où des berges douteuses bordaient le Guadalquivir, des promenades arborées et le parc María Luisa y ont été aménagés. Du côté de Triana, la calle Betis grouillante de restaurants et de bars à tapas a remplacé les masures des Gitans d’autrefois.
«L’amour est enfant de bohème, il n’a jamais connu de loi.» C’est sur la calle Serpies, relate Mérimée, que Carmen, profitant de la passion qu’elle a fait naître chez don José, s’enfuira pour éviter la prison. Cette prison San Laureano, aujourd’hui désaffectée, qui se dresse toujours à l’extrémité de la calle Alfonso-XII, sera celle de don José. Et l’ombre de Carmen flotte toujours calle Sierpes ou dans la calle Cuna avec ses innombrables tiendas où abondent châles de Manille, éventails et robes à volants, dont se parent durant la feria les Carmencitas du troisième millénaire.




Deuxième acte 
Séville a depuis longtemps débordé de ses remparts. De ces remparts près desquels, chez son ami Lillas Pastia, Carmen dansait la séguedille, buvait du manzanilla et dévorait de la friture de poisson, on retrouve des vestiges bordant la rue de la Macarena. Impressionnantes murailles mauresques sous les palmiers. Dans ces quartiers populaires, on peut toujours croiser des Andalous trapus et tannés par le soleil, petits-fils des contrebandiers de jadis. Et dans le silence sonore des rues désertes, on croit entendre la voix de José: «Halte-là! Qui va là? Dragon d’Almanza!» C’est dans le faubourg de Triana, 49, calle Pagés del Corro, chez la chanteuse Anselma, dans l’atmosphère surchauffée et bon enfant qui fait le charme de l’Espagne, devant des murs surchargés de Christs, de Vierges et de matadors, et où chante et danse qui veut être vu et entendu, que l’on retrouve l’atmosphère de la Séville de jadis. «Les Bohémiens à tour de bras, de leurs instruments faisaient rage/Et cet éblouissant tapage ensorcelait les zingaras.» Bailaores, cantaores et guitaristes s’engageant spontanément devant les aficionados.

Troisième et quatrième actes
Des ponts enjambant le Guadalquivir, on devine, au loin, cette campagne que traversaient les contrebandiers. A quelques pas, sur le paseo de Colón, se dresse la Real Maestranza, institution propriétaire de la superbe plaza de Toros baroque, éclatante de blancheur, d’ocre jaune et de rouge sang de bœuf, édifiée dès 1761, et qu’on n’avait point encore achevée du temps d’Isabel II, donc du temps de Carmen, dans les années 1830 ou 1840. Un musée y conserve une tenue d’alguazil, telle qu’elle fut créée au xviiie siècle, et telle qu’elle est portée depuis; des vues de la Maestranza comme la vit Carmen, et quelques-uns de ces habits de lumière dont celui d’Escamillo, torero de Grenade, qu’un portrait nous dévoile sous le nom de Rodríguez Guzmán.
Là s’est déroulé le dernier acte de la vie de la Carmencita. C’est là que la foule bigarrée attend dans le fracas des fanfares, le tumulte et l’exaltation, l’arrivée des quadrilles, qu’elle voit passer l’alcade et les alguazils, là qu’elle acclame Escamillo, et Carmen accrochée à son bras. C’est de là, porte 16, entrée réservée aux toreros, que la belle ressort aussitôt à la rencontre de don José. Lui s’était embusqué dans un coin de cette minuscule calle Iris qui relie les arènes à la ville. Là ils s’affrontent, là elle jette à terre cette bague qu’elle a au doigt. José la frappe. Cent soixante-dix ans après le drame, le sol est toujours marqué du sang de la Gitane, au pied de la muraille. Mais non loin, face à la puerta del Príncipe, sur les bords du Guadalquivir, se dresse sa statue, comme pour dire que Carmen n’est pas morte. Provinciaux et rancuniers, les Andalous n’ont apposé sur le socle ni le nom de Mérimée, ni celui de Bizet, eux sans qui Carmen eût été oubliée, et sans qui Séville n’eût pas connu la même gloire.


Séville
Pratique 

Aller-retour Paris-Séville, Iberia, à partir de 117 e, 0820-075-075. Séjours avec Voyageurs en Europe, 01-42-86-17-20, Marsans, 0825-031-031.

Office espagnol du tourisme, à Paris: 01-45-03-82-50.

Auberges de jeunesse: auberges de jeunesse Seville

 Hôtel de charme: Puerta de Sevilla (2 étoiles), 2, puerta de la Carne, (34) 954-98-72-70. De 60 à 132 e pour 2personnes.

El Rinconcillo (maison fondée en 1670), 40, calle Gerona. Colmao Trianero, Taberna Miami, 21, calle San Jacinto, à Triana.

Boire du manzanilla: chez Horacio, 9, calle Antonio Diaz, ou aux Hijos de Morales, 20, calle Garcia de Vinosa; dans les innombrables bars près de la cathédrale. Fritures de poissons: El pescaito frito, comme chez Lillas Pastia, 2, Puerta de la Carne.

Danser la séguedille: chez Anselma, 49, calle Pagés del Corro, à Triana. El Patio Sevillano, 11, paseo de Colón. El Arenal, 7, calle Rodo.

Les remparts: au nord de Séville, le long de la calle de Macarena, ou autour de l’Alcazar. Objets et vêtements du temps de Carmen: Museo de Artes y Costumbres Populares, 3, plaza de America. Représentations de matadors, bailaoras et gitanes, dont le portrait de Carmen par Garcia Ramos (et de magnifiques Zurbarán, Murillo, Ribera…): Museo de Bellas Artes, 9, plaza del Museo. La tauromachie et l’habit de lumière d’Escamillo: Museo de la Real Maestranza de Caballería, 12, paseo de Colon, dans l’enceinte de la Plaza de Toros.

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Tapas nocturnes à Madrid

12/29/2014

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Madrid
Découvrir, le temps d’un week-end, la capitale espagnole, rien de plus simple et agréable… à condition d’avoir la santé! A Madrid, pas besoin de changer de latitude pour éprouver le vertige du décalage horaire: la ville d’Almodovar est une cité insomniaque où on se lève tôt pour se coucher à pas d’heure. En cette saison, hors des grands magasins, n’espérez pas faire du shopping l’après-midi avant la nuit tombée: aucune boutique n’ouvre ses portes avant 17 heures! L’apéritif peut se prendre vers 22 heures, le dîner se prolonger après minuit. Commence alors la tournée des innombrables bars, lounges, jazz-clubs et autres rendez-vous nocturnes, surtout dans la Chueca, le quartier des gays, qui est le plus «tendance». Si le lendemain est un dimanche, mieux vaut ne pas dormir pour se rendre au petit matin au Rastro, le plus pittoresque des marchés aux puces d’Europe. Se précipiter ensuite dans les musées, qui, le jour du Seigneur, ferment à 14 heures: l’incontournable et classique Prado et ses chefs-d’œuvre, le séduisant Centro de Arte Reina Sofia, ancien hospice revisité sous la houlette de Jean Nouvel pour l’art moderne et contemporain. Seul ouvert le dimanche après-midi: le fabuleux Musée Thyssen-Bornemisza. On peut aussi flâner dans les parcs, marcher à la découverte des architectures, imposantes voire brutales sur les avenues comme la Granvia, dotées d’un charme fou du côté de la Plaza Mayor, dans les ruelles de la ville ancienne et le «quartier des Autrichiens». 
A ce style de vie amphétaminé correspond tout naturellement un mode de restauration: les tapas. A prendre midi et soir au comptoir, avec un verre de fino ou de rioja: des simples assiettes de «jamon» (formidable pata negra!) et traditionnelles nourritures roboratives (célèbres œufs frits aux pommes de terre de Lucio que dévore Sa Majesté Juan Carlos) aux créations originales de chefs sophistiqués, tout est possible dans cette ville où la «cuisine d’auteur» s’est imposée comme le plus contemporain des beaux-arts. Reste que même les extravagances sont compensées par un solide bon sens et un respect inné des saveurs.

Movida en cuisine 
Tandis que Barcelone se prépare à célébrer 2015 comme «l’Año de la Gastronomia» avec la préfiguration d’un futur «Food Culture Museum», la capitale espagnole vient de s’offrir la deuxième édition d’une manifestation originale, «Madrid Fusion»: rencontre au sommet de chefs célèbres et de conférenciers distingués. Un événement suivi avec passion par un public d’initiés (500 participants ayant acquitté un droit d’entrée de 250 euros). Parmi les grandes maestros présents, l’époustouflant Ferran  avec sa «cuisine des airs»: du spaghetti sans pâte à la momie de rouget dans un cocon de barbe à papa, en passant par l’«air de carotte», l’«air de safran» ou le ravioli ultralight fait d’une pâte confectionnée avec la peau du lait. Cette incroyable alchimie développée dans son restaurant El Bulli, à Rosas, et dans son laboratoire de Barcelone le classe comme chef de file de cette nouvelle «cuisine d’auteur», movida culinaire qui réveille en fanfare les auberges espagnoles. 

Y aller
Paris-Madrid à partir de 148 euros, Air Europa (01-42-97-40-00); 266 euros, Vueling(01-53-34-92-70);95 euros, Iberia (0-820-075-075) et Air France (0-820-820-820). Forfait week-end (aller-retour Paris-Madrid, 2 nuits en 2 étoiles) à partir de 250 euros, 
Office espagnol du Tourisme, 01-45-03-82-50 et www.Espagne.infotourisme.com.

Déguster
Tapas aux innombrables comptoirs: El Almendro, la Dorada, Casa Labra, Juana la Loca, José Luis (plusieurs adresses), etc. 
Cuisine castillane à la Casa Lucio (Cava Baja).
Gastronomie à La Broche, le restaurant de Arola, (deux étoiles au Michelin). Tél. 91-399-34-37.
«Rabo de toro» (queue de taureau) dans une ambiance feutrée au Al Amparo, tél. 91-431-64-56.

Acheter
Shopping branché: quartier de la Chueca. Ultrachic: Calle Serrano et Claudio Cuello, Callejon Jorge Juan, avec les créateurs espagnols: Amaya Arzuaga, Josep Font, Angel Schlesser, Antonio Pernas, Lluis Genero, Agatha Ruiz de la Prada… Et les petits nouveaux chez Proxima Parada (calle Piamonte).

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Barcelone en images

11/15/2014

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Gomera, oasis secrète (Iles Canaries)

10/30/2014

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GOMERA
Ancienne escale des conquistadors sur la route des Amériques, l' «Isla Colombina», avec ses plages de sable noir, ses montagnes et son étrange forêt, reste une terre sauvage, un paradis pour randonneurs


Ancrée dans les eaux sombres de l'Atlantique, Gomera est une oasis perdue. Jadis, à l'instar des autres îles des Canaries, elle servait d'escale aux conquistadors en partance pour le Nouveau Monde, atteint après vingt et un jours de navigation lorsque les vents étaient favorables. On accède à Gomera uniquement par bateau de Tenerife, plus précisément du port de Los Cristianos, grâce à une flotte de ferries mis en place par Fred Olsen, richissime armateur norvégien qui peut se vanter d'avoir, de son vivant, donné son nom à une impasse de San Sebastian, la capitale. Malgré la brièveté du trajet (quarante minutes), le dépaysement est au rendez-vous: ce soir-là, quelques dauphins curieux et enjoués nous accompagnent un bout de chemin, jusqu'à ce que le soleil couchant flamboie au-dessus des sommets vert sombre de la masse montagneuse qui se dresse devant nos yeux éblouis.

Les visiteurs débarquent sur la plaza de Las Americas, ombragée d'élégants palmiers. Gomera rappelle ainsi, avec insistance, qu'elle a été un passage obligé vers le continent américain. Surnommée «Isla Colombina», du nom du découvreur de l'Amérique, elle s'enorgueillit d'avoir accueilli Christophe Colomb à plusieurs reprises. En 1492, il vint avec trois caravelles se réapprovisionner en eau fraîche. On raconte volontiers que le puits qu'il a utilisé à San Sebastian se trouve toujours dans le patio pavé de l'ancienne maison des douanes, transformée depuis en office du tourisme: auprès de l'illustre source, une plaque indique que «cette eau a baptisé l'Amérique». On évoque aussi ses retrouvailles avec une ancienne amante rencontrée à Grenade, Beatriz de Bobadilla, devenue régente de l'île. Belle, volage et ambitieuse, celle-ci fut la femme du fils du conquérant espagnol de l'île. Le jeune comte exerça une telle dictature que les Guanches, peuple autochtone, finirent par l'assassiner au cours d'un traquenard diabolique. Lorsque Colomb revint en 1498, Beatriz de Bobadilla célébrait son remariage avec le maître de Tenerife et de Palma.

Dans la calle del Medio, la modeste maison-musée à la façade blanche du navigateur génois cohabite avec les bâtiments les plus prestigieux, symbolisés par l'église de la Asuncion. Celle-ci aurait recueilli les prières du célèbre aventurier, avant sa première exploration, puis celles de Hernan Cortes, l'intrépide «pacificateur» du Mexique. Tous les ans, en octobre, l'église est le lieu des festivités traditionnelles en l'honneur de Notre-Dame de Guadalupe, sainte patronne des Gomeros: amenée par bateau depuis Puntallana, à cinq kilomètres de la capitale, la Vierge est ensuite transportée en procession triomphale dans la cité. Tous les cinq ans, cette ferveur se déploie dans l'île tout entière.

Les liens tissés entre Gomera et les Amériques sont si étroits que ses habitants n'ont pas hésité à chercher refuge outre-Atlantique, notamment dans les années 50, au moment où les propriétaires fonciers franquistes étaient réputés pour leur dureté. Dans la vallée de Benchijigua, dont une partie a été rachetée par Fred Olsen, le village abandonné de Lasadoy offre un témoignage poignant de cet exode massif. Déserté par des paysans misérables en quête d'un eldorado au Venezuela ou à Cuba, le hameau n'est accessible qu'à pied et fait partie des curiosités pour les randonneurs. Chaussures de marche aux pieds, on progresse dans un no man's land qui s'échelonne de 600 à 1 100 mètres d'altitude, au milieu d'un silence épais troublé, çà et là, par le chant discret de quelques rares cours d'eau. Tous les camaïeux de vert semblent s'être donné rendez-vous: tour à tour se succèdent des bruyères arborescentes, des palmiers élancés, des cactus géants, des buissons d'agaves et des eucalyptus odorants. Est-ce la brousse africaine, ou la pampa sud-américaine, ou le bush australien? On perd ses repères, d'autant plus que le soleil et la bruine jouent à cache-cache, ce qui donne des arcs-en-ciel éblouissants.

Quelle agréable surprise lorsqu'un village habité surgit au fond d'une vallée! «Habité» est un bien grand mot. Nous n'apercevons qu'une vieille femme, qui nous adresse un sourire timide. Surplombant des terrasses où légumes et céréales sont cultivés par les habitants pour leur consommation personnelle, Imada sauvegarde jalousement ses maisons en basalte gris ou rouge, précédées d'un patio-cuisine; là, les femmes font griller le maïs, l'orge ou le blé pour en faire du gofio. Véritable «patrimoine culinaire national», cette farine est souvent proposée aux repas pour accompagner certains plats. Présentée sous la forme d'une pâte dure parfumée au miel, elle nous donne un coup de fouet pour l'ascension vers les plateaux.

Les aimables terrasses aux courbes arrondies sont maintenant remplacées par un enchevêtrement de pitons, de pains de sucre et d'orgues de basalte gris. Telles des sentinelles fidèles, ces sculptures impressionnantes semblent veiller sur le village endormi de Lasadoy, dans l'attente d'un hypothétique retour de ses habitants. D'autres l'ont effectué ailleurs, après avoir fait fortune: le riz à la cubaine proposé dans les restaurants évoque leur exil passager. En fin de parcours, un spectacle grandiose récompense nos efforts: les cheminées de Los Roques dressent leurs silhouettes monumentales vers les nuages, et on imagine aisément la formation mouvementée de Gomera voilà des millions d'années.

Ces convulsions lointaines ont aussi donné naissance à des plages de sable noir. Celle de Valle Gran Rey, à 45 kilomètres à l'ouest de San Sebastian, est la plus fréquentée. La route se faufile à travers de multiples barrancos, ravins vertigineux striés de terrasses qui dévalent vers l'océan en contrebas; elle traverse, au cœur de l'île, une forêt de cèdres et de lauriers recouverts de mousse du parc national de Garajonay, où culmine le plus haut sommet du même nom (1 487 mètres). Si la terre rouge et fertile de Gomera a engendré l'une des plus étonnantes forêts du monde, elle est aussi source de création pour les potières. Un petit détour vers El Cercado s'impose: installées dans des maisonnettes à toit-terrasse orangé et vert, elles inventent sans tour, uniquement avec leurs mains, des vases et ustensiles aux formes «primitives», cuites ensuite au four à bois.

Plus loin, des demeures cossues à plusieurs étages annoncent Valle Gran Rey. Des bananeraies verdoyantes mènent vers la plus grande plage de sable noir de l'île, dont la réputation est propice aux affaires; appartements à louer, boutiques, restaurants et bars ont poussé comme des champignons sous la houlette d'entrepreneurs allemands et espagnols. Sur le port, des affiches publicitaires offrent l'embarras du choix entre des minicroisières pour admirer la falaise basaltique de Los Organos, des excursions pour voir dauphins et baleines, des parties de pêche au gros très sportives et des baignades dans des criques secrètes. Le paradis est bien sur terre, à portée de main des amateurs de plaisirs simples.

Se loger:
AUBERGE DE JEUNESSE 
  • Los Telares
  • Carretera General 10, La Gomera

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Un WEEK-END A BARCELONE

10/26/2014

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week end Barcelone
 A chaque coin de rue, la capitale catalane délivre ses chefs-d'oeuvre architecturaux. Entre étonnement et émerveillement,  flânerie dans une ville où il fait bon vivre


 Se balader, mains dans les poches, sur les Ramblas, la plus célèbre avenue de Barcelone, est sans aucun doute la meilleure façon  d'appréhender la capitale de l'avant-garde espagnole, attachante, fière et rebelle, porte-drapeau de la Catalogne. Se laisser  porter par les rires, à contre-courant de la foule, et se retrouver irrésistiblement poussé vers la mer... Goûter pleinement  l'exubérance de cette «alchimie» méditerranéenne, mêlant douceur du climat et culture épicurienne, est l'assurance de vivre  intensément la cité, de capter ses gestes et ses attitudes les plus intimes.

 Les intellectuels catalans disent sans hésiter qu'ils aiment Barcelone non seulement «pour sa culture, son architecture et son  dynamisme, mais surtout parce qu'il y fait bon vivre». Dans leur sillage, on savoure les vins aux terrasses des cafés qui balisent,  comme des bouées, les sept tronçons des Ramblas et l'on assiste au bonheur des Catalanes sirotant leur verre de xérès  accompagné, presque à la dérobée, comme si c'était un péché, d'une langue-de-chat de la fameuse pâtisserie Escriba. Puis l'on va  s'offrir, en bonne compagnie, une salade de cigales de mer a la escalivada, la spécialité du Taxidermista, un restaurant installé  dans l'ancien musée des Sciences naturelles, ou encore un cochon de lait, sur les hauteurs du Tibidabo, à El Asador de Aranda,  une villa de style colonial, rafraîchissante, aux plafonds recouverts de mosaïques, aux jardins et aux sculptures mauresques.

 Plus tard, tenté par une sieste, on va s'asseoir a la sombra, à l'ombre d'un palmier, sur la plaça Reial, bercé par la ronde des  landaus, des mères de famille, des gouvernantes, des bonnes sœurs et des paumés. Mais c'est seulement à la tombée de la nuit 
 qu'il est conseillé de se poster en observateur au bar de l'Opéra, pour assister au ballet suranné des limousines qui se délestent  de la bourgeoisie barcelonaise, en smoking et robe du soir.

 Plus canaille est la virée dans les gargotes du Barri Chino, quartier glauque aux néons pathétiques, où les prostituées partagent  le trottoir avec les dealers de «chocolat» (haschisch). Les loubards y trinquent avec un sonore Salut i força al canut (santé et force  au canon), gavés de tapas de la veille, sous les jambons qui pendent du plafond, le regard fixé sur les calendriers en tôle à l'effigie  de pin-up, jaunis par la nicotine. Ces lieux de hasard renseignent plus sur la vie réelle de Barcelone que les nuits dans les boîtes à  la mode et à la déco résolument design. La musique «tendance» (funky house, trip-hop, electro house) est orchestrée dans des  hangars ou des entrepôts par les plus grands DJ internationaux, comme au Moog, au Nitsa Club ou encore au Torres de Avila,  impressionnante création du designer Mariscal. Les noctambules s'y enivrent à la bière allemande et au mescal jusqu'à l'arrivée  du bus de nuit mis en place par la ville, qui les ramènera, quoi qu'il arrive, à bon port.

 Cette atmosphère particulière et renommée fait courir, chaque week-end, une faune en provenance des quatre coins de  l'Europe, en car ou en train de nuit. Point d'orgue, le festival Sonar, au début de juin, regroupe durant quatre jours de fièvre tout  le gratin de la musique électronique.

 Sensuel et esthétique, Barcelone a engendré une génération de plasticiens, d'illustrateurs et de designers d'exception. Multiples  sont les exemples de créations originales. La cité en apporte la preuve à chaque coin de rue: courbes de Gaudi, œuvres  surréalistes de Dali, musées Miro ou Picasso, qui vécurent à Barcelone, et, plus récemment, l'énorme sculpture Fish, gros  poisson échoué de 50 mètres de longueur, création de Frank Gehry qui capte les lumières cuivrées du soleil couchant.

 Barcelone vante d'ailleurs aux visiteurs son «parcours moderniste», inspiré du mouvement du même nom, qui naquit à  Barcelone à la fin du XIXe siècle. Ce parcours conduit, en flânant, directement au pied des œuvres majeures. On peut donc faire  le détour par le passeig de Gracia, pour admirer le travail de Gaudi: la féerique casa Batllo et l'ondulante casa Mila, puis, plus  loin, les époustouflantes stalagmites de la Sagrada Familia, l'œuvre phare inachevée de l'architecte, à qui l'on doit également  l'exubérant parc Güell. La végétation tropicale de ce jardin est parsemée de sculptures fantasmagoriques, tels des salamandres,  des dragons et des farfadets. Un monde délirant, fragile, «qui nécessite une surveillance de tous les instants», répète  inlassablement son gardien bénévole, qui n'a d'yeux, semble-t-il, que pour le banc réalisé en trencadis: des éclats de faïence  formant des mosaïques - là encore, une invention de Gaudi. Ce serpentin de 126 mètres surplombe toute la ville.

 Limiter la spécificité architecturale de Barcelone aux œuvres de Gaudi serait fortement réducteur. Même si les antiquaires du  Barri Gotic (inabordables) continuent de vendre les rarissimes meubles du maître, il ne faut pas oublier des réalisations  importantes d'architectes moins connus, comme Puig i Cadafalch, Salvator Valeri Montaner, Josep Vilaseca ou Domenech i  Montaner, dont le hall du palais de la Musique catalane, mystique et foisonnant, est l'un des plus beaux du monde.

 Hors des circuits «classiques», Barcelone offre d'autres réjouissances: ses cours de palais, croulant sous les cyclamens et les  bougainvillées; la colline de Montjuic, poumon de la ville; sa fondation Miro; les façades baroques du Barri Gotic et la multitude  de places intérieures, secrètes... Ainsi peut-on traverser plusieurs fois la cathédrale en allumant un cierge avant de dénicher le  cloître, halte empreinte de sérénité. Cette véritable oasis aux fontaines rafraîchissantes et aux palmiers rares débouche sur le  parvis, où de vieux couples de Catalans se donnent rendez-vous chaque semaine, depuis la fin des jours maudits du franquisme,  pour danser la sardane, une chorégraphie dont chaque pas est compté avec précision. Barcelone voue aussi un véritable culte à  ses vertigineux castells (pyramides humaines), où le moindre faux pas peut entraîner une chute de 15 mètres.



En SAVOIR PLUS: GUIDE DE BARCELONE


AUBERGES DE JEUNESSE BARCELONE
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Les îles discrètes de Méditerranée :Majorque

8/22/2014

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Les îles discrètes de Méditerranée

L'été sera bleu Méditerranée. Cap plein sud pour tous les tenants des vacances placées sous le signe d'un soleil de plomb, de villages avenants et de soirées si douces qu'elles en font oublier la nuit.

Il est vrai que ce bassin béni par les dieux offre tout ce dont les estivants rêvent le reste de l'année : la proximité et les facilités d'accès (une heure pour rejoindre les Baléares, au maximum trois heures d'avion pour atterrir en Crête), le charme des criques désertes comme celui des terrasses joyeuses, le plaisir d'excursions savantes, sachant que la moindre bourgade recèle un musée, une cathédrale, un temple, un théâtre, des vestiges témoignant d'une puissante civilisation, une météo invariablement favorable...

Sans oublier l'abondance des offres qui fleurissent à la vitrine des agences de voyages (une bonne centaine de brochures suggèrent séjours, circuits, croisières ou formules à la carte dans tout le bassin), encore moins des tarifs à l'exemplaire sagesse puisqu'ils ne dépassent les 1 000 € par semaine et par personne que pour ceux qui exigent le meilleur chic. Autant d'arguments expliquent pourquoi, en juillet et août, des dizaines de milliers de Français vont filer vers l'Espagne, l'Italie, la Grèce ou la Croatie, jamais plus belles qu'avec les beaux jours.

Parmi eux, nombreux sont les tenants des îles. Recherche de havres tranquilles, sérénité retrouvée à se sentir entourée par la mer, contacts toujours aisés avec les pêcheurs locaux, tables aussi simples que bon marché, voilà qui suggère de faire la pause à l'abri des tourmentes ordinaires. Cela dit, toutes les îles de Méditerranée ne garantissent pas ces bonheurs, loin s'en faut. Les marinas bondées, les hôtels-clubs qui militent pour la fête permanente ou les stations aux néons flambeurs ont ici comme là-bas pris leurs marques. Voilà qui suggère de viser de nouveaux horizons, plus sincères, gardiens d'une réjouissante authenticité. Ici, le logement est assuré dans des maisons de village ou bien dans des hôtels coquets bâtis dans l'esprit du cru, la promenade paresse entre oliviers et fontaine claire, de plage déserte en ruelle silencieuse, depuis la chapelle oubliée jusqu'au petit port encombré de filets.

Nous avons sélectionné quelques-unes de ces escales précieuses qui maintiennent l'esprit Méditerranée, faisant le lien entre Ulysse et Internet, tout en gardant le sens du vrai. Elles fleurent bon le thym et l'oranger. Depuis toujours douces aux voyageurs, les voici prêtes à ravir les vacanciers.

1. Nous allons dans un premier temps parler de Majorque.

renseignements
Office espagnol du tourisme. 43, rue Decamps, 75784 Paris Cedex 16, 01-45-03-82-50; fax 01-45-03-82-51; Internet: www.espagne.infotourisme.com; E-mail: paris@tourspain.es
A Palma. Ibatur, Instituto Balear de Promocion del Turismo, Montenegro 5, 17-71-50; fax 17-71-55.


Téléphoner
Pour appeler de France vers les Baléares, composer le 00, le 34 pour l'Espagne, puis le 971 pour Majorque et ensuite le numéro à 6 chiffres du correspondant.

Voyager
En avion. Nombreux vols directs sur Air France ou sur Iberia ou Vueling

En bateau. Depuis Barcelone, avec la compagnie Transmediterranea (40-50-14), huit heures de traversée. Une liaison tous les jours, deux les mardis, mercredis et jeudis.
Sur place. Location de voitures à l'aéroport: prendre un petit véhicule pour être tranquille sur les routes en corniche. Location de cyclos ou de vélos dans certains villages. Excursions en bateau entre les îles.

Plages. Afin d'explorer les plages de Majorque, choisir plutôt l'est près de Calador, au sud-est, la playa de Trenc et, au nord de l'île, entre Alcudia et Can Picafor. Celles de Cala Ratjada et de Cala Millor sont petites mais charmantes.

Sierra de Tramuntana. Le long de la sierra, la montagne descend à pic sur la mer: les calas, criques ou calanques, inaccessibles en voiture, se visitent à pied ou en bateau. Mais l'été, c'est la folie, surtout en août, mois qui, pour les Majorquins, semble «avoir au moins quarante jours». Cette partie de l'île est excellente pour randonner ou faire du vélo.


Fermes-auberges
Pour avoir une idée de la vie majorquine: environ 80 fermes-auberges ont été aménagées sur Majorque, surtout à l'intérieur des terres. Ces anciennes maisons de maître proposent souvent des prestations de haut standing. Idéal pour les amoureux de la nature.

Balitx D'Avall. Cette finca, à Fornalutx, est une tour du XVIe siècle au creux d'un val profond, entourée d'une orangeraie et de 240 hectares de terre. Des milliers d'oliviers en terrasses. Admirable site de randonnée. Chambre double en demi-pension par personne: environ 67 euros. Pour prendre juste un repas, prévenir par téléphone. Menu pour groupes. Renseignements auprès de l'Associacion Agroturismo, qui regroupe les fermes-auberges: compter entre 38-152 euros par personne et par jour, 77-03-36, fax 77-09-26; E-mail: agroturismo@ mallorcanet.com
Se restaurer
A Deia
Sebastian. Nouvelle cuisine soignée. Dîner aux chandelles dans une cave fraîche l'été. Menu à partir de  24 euros. Calle Felipe Bauza, 63-94-17.
Jaime. Cuisine typique. Menu à partir de 15 euros. Archiduque Luis Salvador, 63-90-29.

A Soller
Sa Cova d'en Jordi. Excellent. Bondé en fin de semaine. Menu à partir de  (18 euros). Plaça Constitucio, 7. 63-32-22.

Visiter et acheter
Visiter la Chartreuse, à Valldemossa, 61-21-06. Entrée:  (8 euros). Acheter les perles Majorica, fabriquées artificiellement. Lorsqu'elles sont de première qualité, ces boules irisées d'environ 6 millimètres de diamètre doivent être bien lisses.

Lire
Majorque, guide de la nouvelle collection Spiral Gallimard, illustré, doté de nombreuses cartes et informations pratiques ( (14 euros); Le Grand Guide des Baléares, (Bibliothèque du voyageur, Gallimard); Baléares (Guide Bleu, Hachette); Espagne (Guide du routard)
majorque
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cala santanyi
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L ' Auberge Espagnole

6/10/2014

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Visitez Barcelone avec ce film classique. Xavier va passer une année d'études à Barcelone.
Cédric Klapischs  impressionne dans ce film qui symbolise la liberté et la tolérance. Il y a un bon équilibre entre l'humour et la romance . Vous y verrez les débuts d' Audrey Tatou et de  Romain Duris. Un film pour se  rappeler de  la vie étudiante et revisiter Barcelone.
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Palais De La Musique BARCELONE

6/1/2014

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Palais de la musique Barcelone
Palais de la musique Barcelone


Le palais a été ouvert en 1908 après trois ans de travaux menés par le célèbre architecte Lluis Domenech i Montaner. Le palais de la musique de Barcelone a l'une des plus grandes salles de concert du monde . C'est un excellent exemple de Modernisme Catalan. Son intérieur est décoré de mosaïques polychromes en céramique et cristaux thème floral. En 1997, le palais a été déclaré patrimoine de l'UNESCO.
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Casa Batlo ( Gaudi) Barcelone

6/1/2014

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Barcelone
Barcelone Gaudi
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Séville : la Semaine sainte

5/22/2014

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Semaine Sainte Seville
Des cimes de la Sierra de Guadarrama, couronnées de neige, une bise glaciale souffle encore. Mais à peine le train a-t-il franchi les gorges sauvages de la Sierra Morena, que le prin- temps semble ouvrir sa porte. C'est comme si, par la fenêtre d'une serre bien chaude, un air bienfaisant se manifestait tout à coup. Peu après, autour de nous, les prairies s'épanouissent en un vaste jardin fleuri, où le rouge pavot dispute à la primevère la suprématie de la couleur. Çà et là, une localité, enfouie dans une floraison luxuriante, apparaît comme une Belle au Bois dormant. Les agaves et les cactus bordent la voie ferrée sur tout le parcours. Enfin nous pressentons l'approche de Séville: jardins de roses, parterres d'orangers, dont les feuilles laissent apercevoir les magnifiques fruits d'or. Un vieil amandier noueux, qui ne peut se décider à mourir au milieu de cette vie qui l'entoure nous tend une branche couverte de fleurs roses. Des palmiers élancés, à la tête aliière, semblent s'incliner vers nous comme en un salut amical de bienvenue; sans cesse de nouveaux enfants de Flore se pressent de plus en plus sur notre route. Séville et son délicieux printemps se sont mis en fête pour nous recevoir. 



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