Auberges de Jeunesse

Retrouvez tous nos conseils pour voyager moins cher. Trouvez des idées et de l'inspiration pour vos voyages.

  • Auberges de jeunesse
    • Auberges de Jeunesse Europe >
      • Auberges de Jeunesse Amsterdam
      • Auberges de Jeunesse Barcelone
      • Auberges de Jeunesse Berlin
      • Auberges de Jeunesse Bratislava
      • Auberges de Jeunesse Budapest
      • Auberges de Jeunesse Bruxelles
      • Auberges de Jeunesse Florence
      • Auberges de Jeunese Francfort
      • Auberges de Jeunesse Londres
      • Auberges de Jeunesse Madrid
      • Auberges de jeunesse Moscou
      • Auberges de jeunesse Munich
      • Auberges de jeunesse Paris
      • Auberges de Jeunesse Prague
      • Auberges de Jeunesse Rome
      • Auberges de Jeunesse Valence
      • Auberges de Jeunesse Vienne
      • Auberges de Jeunesse Salzbourg
      • Auberges de Jeunesse Séville
    • Auberges de Jeunesse Amerique du Nord >
      • Auberges de Jeunesse Boston
      • Auberges de Jeunesse Chicago
      • Auberges de Jeunesse Las Vegas
      • Auberges de jeunesse Los Angeles
      • Auberges de Jeunesse Montreal
      • Auberges de Jeunesse New York
      • Auberges de Jeunesse San Diego
      • Auberges de Jeunesse San Francisco
      • Auberges de Jeunesse Toronto
      • Auberges de Jeunesse Vancouver
      • Auberges de Jeunesse Washington
    • Auberges de Jeunesse Asie Océanie >
      • Auberges de jeunesse Abu Dhabi
      • Auberges de jeunesse Bangkok
      • Auberges de jeunesse Dubai
      • Auberges de jeunesse Melbourne
      • Auberges de jeunesse Sydney
      • Auberges de jeunesse Tokyo
  • Blog Voyage
    • Europe >
      • Allemagne >
        • Berlin
      • Angleterre
      • Armenie
      • Autriche
      • Belgique
      • Bulgarie
      • Croatie
      • Espagne
      • Estonie
      • Finlande
      • France
      • Grece
      • Hongrie
      • Irelande
      • Islande
      • Italie
      • Lettonie
      • Lituanie
      • Norvege
      • Pologne
      • Portugal
      • Roumanie
      • Tchequie
    • Afrique >
      • Afrique du Sud
      • Bostwana
      • Maroc
      • Senegal
      • Mauritanie
    • Amerique >
      • Argentine
      • Bresil
      • Canada
      • Chili
      • Guyane
      • Jamaique
      • Mexique
      • Pérou
      • USA >
        • San Francisco
    • Asie/Oceanie >
      • Australie
      • Chine
      • Coree
      • Inde
      • Japon
      • Laos
      • Macao
      • Maldives
      • Thailande
      • Vietnam
    • Moyen Orient >
      • Dubai
      • Iran
      • Liban
      • Oman
      • Yemen
  • Conseils de Voyage
    • Voyager gratuitement
    • Vols pas chers
    • Voler Malin et moins cher
    • Faire le tour du monde
    • Louer une voiture ou bateau
    • Partir en train
    • Maisons d'hôtes >
      • Les meilleures maisons d'hôtes en France
  • Guides de voyage
    • Guides de voyage Amérique >
      • Guide Auberge Montreal
      • Guide Auberge San Francisco
      • Guide Auberge Toronto
    • Guides de voyage Asie Océanie >
      • Guide Auberge Istanbul
      • Guide Auberge Pingyao
      • Guide Auberge Sydney
      • Guide Yunnan >
        • Yunnan : Aperçu historique
        • Aperçu de la géographie du Yunnan
        • Itinéraires au Yunnan
        • Bonnes adresses au Yunnan
    • Guides de voyage Europe >
      • Guide Auberge Amsterdam
      • Guide Auberge Barcelone
      • Guide Auberge Berlin
      • Guide Auberge Bratislava
      • Guide Auberge Bruxelles
      • Guide Auberge Budapest
      • Guide Auberge Luxembourg
      • Guide Auberge Porto
      • Guide Auberge Rome
      • Guide Auberge Stockholm
  • Voyages et shopping
  • Articles voyage
  • Liens utiles
  • Voyager en famille
  • Contact

Les Bus au Brésil : tout ce qu’il faut savoir 

2/21/2015

0 Comments

 
Bus Brasil
Appelés ônibus en portugais, les bus restent le transport le plus utilisé pour se déplacer au Brésil et découvrir les multiples facettes du pays. En effet, par rapport aux autres moyens de transport sur place, les bus brésiliens ont une très bonne réputation : propreté, confort, réseaux bien organisés et ponctualité… Découvrez le Brésil autrement au cours de votre prochain séjour, un pays magnifique et dépaysant.

Découvrir le Brésil en bus, pourquoi pas ? En effet, c’est un moyen de transport, rapide et économique qui vous permettra de découvrir le pays dans ses moindres recoins car les bus vont presque partout, voire dans les endroits les plus reculés.

Les principales sociétés de bus:
Le Bus est une excellente manière de gagner du temps et voyager librement sans contraintes. A titre indicatif, il existe de nombreuses compagnies de bus desservant les divers Etat du Brésil dont les principales sont : 

    Itapemerim : c’est l’un des plus grands services nationaux d’autocars

    Pluma : vers le sud (Uruguay, Chili, Argentine, Paraguay…)

    Utíl : dessert le Minas Gerais

    Transbrasiliana : dessert le Nord (Manaus, Belém)

    Real Expresso : dessert le centre-Ouest (Brasília)

Pour plus d’informations sur les compagnies de bus et les horaires, n’hésitez pas à consulter le site web de l’agence nationale des transports routiers www.passagem-em-domicilio.com.br, www.buscaonibus.com.br ou transportal.com.br!

Réserver votre billet à l’avance 
  Généralement, vous pourrez acheter votre billet à la gare routière juste avant le départ. Cependant, il vaut mieux que vous réserviez quelques heures à l’avance ou au moins la veille du départ, afin d’éviter les mauvaises surprises. Sachez que certaines agences vendent des billets pour le bus. Certes, elles prennent une petite commission, mais cela vous évitera de faire le va et vient à la gare routière.

Les différents types de bus 
Tout d’abord, sachez à titre indicatif qu’il existe 3 catégories de bus au Brésil. Vous pourrez voyager et découvrir le pays en toute liberté, et selon vos budgets. Vous aurez le choix entre 3 classes de bus longue distance, à savoir les bus « convencional », « executivo » et enfin les « leito ». Les bus « convencional » sont les moins confortables des trois et ne dispose ni de WC ni d’AC. Les « executivo », plus confortables que la première catégorie, ils sont pourvus de climatisation, de distributeurs d’eau avec des sièges inclinables. La dernière catégorie est faite pour un séjour de luxe, les bus « leito » sont les plus confortables et plus spacieux. Outre tout le confort sur les deux premières, les « leito » dispose de couvertures et de semi-couchettes à l’horizontal.

 Temps de trajets en bus 
Le Bus est le moyen de transport populaire pour voyager au Brésil. A la fois très pratique et confortable, nombreux sont les touristes qui optent pour ce type de transport pour découvrir librement le pays. Voici pour vous le temps de trajets en bus de quelques itinéraires longues distances au Brésil :

São Paulo – Rio de Janeiro : 429 km, 6 heures de trajet

Rio de Janeiro – Salvador de Bahia : 1773 km, 31 heures de trajet

Recife – Fortaleza : 460 km, 7 heures de trajet.

Tarifs:  
  Sachez que voyager en bus au Brésil peut s'avérer onéreux surtout pour les trajets de longues distances avec un bus tout confort (« leito » par exemple). Il convient de noter que le tarif  varie en moyenne entre 8 R$ et 10 R$ l'heure.  Voici quelques exemples de tarifs depuis Rio de Janeiro. São Paulo (6 heures) : 68/77/110 R$ convencional/executivo/leito ; Florianópolis (18 heures) : 176/199 R$ convencional/executivo ; Salvador (25 heures) : 225 R$ convencional ; Foz do Iguaçu (22 heures) : 210 R$ convencional ; Belém (52 heures), 464 R$ convencional.

Prendre le bus est l'un des meilleurs moyens de découvrir une destination. Équipé d'une carte pour ne pas vous perdre et d'une poignée de reais, vous pourrez aller et venir comme bon vous semble. Prendre le bus est l'un des meilleurs moyens de découvrir une ville. Bon séjour Brésil ! 

0 Comments

Brésil, Brésils 

9/3/2014

0 Comments

 
voyage Brésil
Avec une superficie égale à seize fois celle de la France, le Brésil est un véritable foisonnement de paysages, d’atmosphères, de cultures. À consommer sans modération.

L’aventure brésilienne moderne a commencé il y a près de cinq siècles à Salvador de Bahia avec l’arrivée des navigateurs portugais dans la baie de Tous les Saints. Avant que la première capitale du Brésil ne plonge dans une longue période de récession elle s’est couverte de superbes “ sobradoes ”, les demeures coloniales qui font encore le charme du Largo do Pelourinho. Les maisons retrouvent leurs couleurs pastel et répondent à la richesse baroque des nombreuses églises couvertes d’or. 

À Bahia, l’Afrique est partout présente. Dans les visages noirs des saints de l’église do Rosario dos Pretos, construite par les esclaves quand Bahia vivait de la canne à sucre, dans les notes de musique qui accompagnent les danseurs de capoeira, dans la bousculade joyeuse du marché de São Joaquim... Rio vu du ciel : un choc. Une baie immense frangée de sable blond et d’une succession de verts qui illuminent les flancs des “ morros ”, ces collines en forme de pain de sucre. La ville, fidèle à sa réputation, ne décevra pas vos attentes. 

Rio, c’est la musique du Brésil. Une cité qui chante et s’agite. Un fabuleux mélange de nonchalance et de fureur. Elle est à l’image de ses habitants, les Cariocas : bavarde, décontractée, passionnée. Au-delà de ses plages dont les noms sont un programme parfumé à la crème bronzante (Copacabana, Ipanema, Leblon, Arpoador...) vous partirez à la découverte d’un autre visage de Rio en prenant la route du parc national de Tijuca, juste derrière les beaux quartiers du front de mer. 

De l’Alto de Boavista (le haut de Bellevue), qui porte bien son nom, la ville se dévoile dans sa fantastique beauté. Une impression de calme étrange se dégage de ces lieux qui dominent une agglomération sans cesse en mouvement. Plus haut, en poursuivant la route, vous monterez au Corcovado. Un piton de 710 mètres surmonté d’un gigantesque Christ dont chaque main pèse à elle seule huit tonnes... 

Sur la côte nord, au Nordeste, São Luis do Maranhão offre le visage tranquille d’une ville qui a échappé à l’urbanisme galopant. Baptisée en l’honneur du roi Louis XIII par les Français qui l’ont créée, elle a longtemps été l’une des premières cités du pays. Son centre-ville merveilleusement préservé (il est classé au patrimoine mondial de l’Unesco) en fait un témoin privilégié de l’époque coloniale. Le séjour à São Luis s’accompagne obligatoirement d’une visite à Alcántara. Ruiné par l’abolition de l’esclavage et la crise du sucre, ce gros bourg noyé dans la végétation tropicale possède un charme nostalgique indéfinissable. 

Le Brésil a connu sa ruée vers l’or à la fin du XVIIe siècle. La région du Minas Gerais attira alors les aventuriers qui devaient participer à la création d’Ouro Preto et de quelques autres villes coloniales : Mariana et Congonhas do Capo notamment. Posées à plus de 1 000 mètres d’altitude dans un décor de Far West montagneux couvert d’eucalyptus et d’arbres de Carême, elles ont conservé leur aspect d’antan. Un contraste évident avec Brasilia, qui étend ses ailes dans la steppe du sertão. Près d’un demi-siècle après sa construction, la capitale se veut toujours un modèle de cité futuriste. 

À l’opposé, aux frontières de la Bolivie et du Paraguay, le Mato Grosso et le Mato Grosso do Sul déploient des plaines sans fin et de vastes zones boisées qui rejoignent (au nord) la forêt amazonienne. À cheval sur ces deux États, le Pantanal est une formidable réserve naturelle peuplée d’oiseaux comme les aras et les toucans. Un territoire à arpenter pendant la saison sèche, de mai à septembre. Nuits en “ pousadas ”, déplacements en 4 x 4, à pied ou même à cheval : les amateurs de vacances nature seront comblés. Un autre aspect, moins connu, des nombreux attraits du Brésil.

Y ALLER
Plusieurs voyagistes proposent des itinéraires de découverte du Brésil. Notamment : Voyageurs en Amérique du Sud (01.42.86.17.70), le Monde des Amériques (01.53.63.13.40), Nouvelles Frontières (0.825.000.747), Jetset Équinoxiales (01.53.67.13.00), Directours (01.45.62.62.62), Compagnie de l’Amérique latine (01.53.63.15.35). 

DORMIR:
Hostel Solar dos Romanos
Auberge de jeunesse | Rua Portas do Carmo nº 14, Salvador De Bahia, Brésil 40026-290
0 Comments

L'estuaire de l'Amazone, l'île de Marajo

7/18/2013

0 Comments

 
voyage Bresil
L'île des ibis rouges Dans l'estuaire de l'Amazone, l'île de Marajo, sanctuaire naturel, se découvre en bateau, à cheval, à vélo... ou à dos de buffle.






Amazone :le nom fait rêver et frémir. Il évoque les grands espaces, la nature vierge et sauvage où coule un vaste fleuve impassible. Nulle part il n'est aussi beau, aussi puissant qu'à son embouchure du Nordeste, là où fut édifiée la ville de Belem, passage obligé des richesses de l'Amazonie vers l'Europe. Cet estuaire majestueux abrite plusieurs îles, dont celle de Marajo, la plus grande île fluviale du monde : plus étendue que la Suisse, avec près de 50 000 km2. C'est aussi l'un des plus importants sanctuaires écologiques de la planète. L'île est habitée de fermiers, éleveurs de chevaux et surtout de buffles, de pêcheurs... et d'animaux extraordinaires, dont certaines variétés n'existent nulle part ailleurs.
Pendant la saison sèche, de petits avions de tourisme desservent les fazendas (les fermes), sur des pistes d'atterrissage de fortune, en plein champ. À la saison des pluies, quand les terres sont inondées, on circule plutôt à cheval et en bateau. Dans la municipalité de Salvaterra, la Fazenda do Carmo est l'une de ces fermes ouvertes récemment à une sorte d'agrotourisme écologique. Considérée ici, avec ses 6 500 hectares, comme une propriété moyenne, elle annonce un cheptel de 2 700 boeufs, 600 buffles et 150 chevaux. La maison de maîtres est marquée par la personnalité de ses propriétaires, une ancienne grande famille terrienne : parquets et meubles de bois sombre, photos dans leurs cadres, jeux de société, vaisselle siglée, canapés profonds, rocking-chairs, jeux de société pour les longues soirées, hamacs sous la véranda, rideaux et couvre-lits de dentelle blanche à la portugaise... En séjournant ici un ou plusieurs jours, on se prend pour un fazendero. Avec promenades à cheval, voire chevauchées à dos de buffle... attention, les selles, rustiques, sont dures aux épidermes délicats ! La nourriture est délicieusement simple et roborative : rôtis de buffle, poissons de rivière, patates douces et légumes du jardin, jus de mangues...
Mais le moment magique est celui des promenades en pirogue sur le fleuve, à la découverte d'un étonnant bestiaire exotique. D'abord, l'oeil du profane ne perçoit que des masses de verdure luxuriante et les racines géantes des palétuviers. Bientôt, le regard distingue le dos inquiétant d'un caïman, le mouvement d'un paresseux qui se déplace comme dans un film au ralenti, ou un étrange capybara, ce rongeur qui ressemble à un castor géant. On s'émerveille devant les oiseaux : un kiwiwi (ainsi appelé à cause de son cri), des toucans, des hérons blancs à l'élégance hautaine ; un hoazin, surnommé « oiseau gitane », dont la queue largement déployée évoque une robe à volants ; des faucons par dizaines, un rare héron bleu... La frêle embarcation glisse lentement sur l'eau à travers la forêt tropicale, parfois réduite à un mince rideau d'arbres derrière lequel on aperçoit une terre brûlée : ici se pratique la dangereuse culture sur brûlis.
De Salvaterra, on accède par un bac à Soure. La ville, toute plate, a été quadrillée de larges avenues par un maire ambitieux qui espérait en faire une capitale. Les maisons basses ont pauvre allure et sur un terre-plein central à l'abandon poussent des manguiers géants. Mais depuis peu, les habitants de Soure, qui voient se développer tout un tourisme écologique, rêvent d'une nouvelle prospérité.
Ici, le moyen idéal pour se déplacer est la bicyclette, facile à emprunter ou à louer dans les pousadas. Parmi les curiosités, le quartier général de la police montée sur buffle - une spécificité du Marajo -, des boutiques de céramiques d'inspiration indienne aux motifs géométriques, rouge, noir, beige ; des ateliers où l'on travaille le cuir de buffle, produisant des sandales, des sacs ou ces étonnantes bourses faites des testicules de l'animal !
La fazenda São Jerônimo est une ancienne ferme convertie en maison d'hôtes, célèbre au Brésil grâce à une émission de téléréalité : des personnalités en vue du show-business avaient été abandonnées en pleine nature, entre plage et forêt, contraintes de survivre de pêche et de cueillette, voire en se nourrissant d'insectes ! La fazenda servait de quartier général aux techniciens et de refuge pour les participants éliminés. Une excellente façon de faire connaître cette auberge rustique mais charmante et sa sublime plage privée, la Praia de Goiabal. On s'y rend à pied ou dans une charrette tirée par des chevaux, franchissant des étendues sauvages et des passerelles au-dessus des palétuviers.
À Soure, tous les chemins mènent à la plage. Et quelles plages ! Immenses, au bord d'un fleuve si large qu'on n'en distingue pas l'autre rive : on se croirait au bord de l'océan, mais l'eau douce est soyeuse sur la peau. Sable blanc scintillant, intact comme au premier jour de la création. Celle de Praia do Pescheiro, bornée par un village de pêcheurs, s'étend sur trois kilomètres frangés de cocotiers. Ici et là, un cours d'eau se perd dans les sables. Quelques maisonnettes sur pilotis servent du café, des jus de mangues, du poisson grillé. Des enfants vendent pour quelques réais de petits animaux sculptés, des personnages de coquillages.
Au bout de la ville, on visite encore la plage d'Araruna. Et celle de Bara Vielha, où l'on accède par une route privée, longeant des plaines marécageuses et un étang où se regroupe une incroyable colonie d'ibis rouges : les guaras écarlates, emblèmes de l'île de Marajo. Quand ils prennent leur envol, c'est comme si se levait soudain un énorme nuage couleur de sang.

Infos pratiques:
  • Office de tourisme de l'État du Para : www.paratur.pa.gov.br
  • Bureau du tourisme brésilien : www.braziltour.com (site francopho
  • , ornithologue, spécialiste de la nature tropicale : Osvaldo Saldanha, osvaldosal@yahoo.com.br 

    Soure
    Canto do Francês (55-91-3741-1298, thcarliez@aol.com). Une pousada de charme créée par un Français. Chambres simples et charmantes, climatisées, excellente cuisine, promenades à cheval ou à dos de buffle, prix doux. Forfait séjour (2 nuits, transport aller-retour Belem en bateau et minibus, trois promenades-découvertes de 1/2 journée) 90 e par personne (minimum 2 participants). Réservations : Amazon Star Turismo (www.amazonstar.com.br)
    Fazenda Sao Jeronimo (91-3741-2093, www.marajo.tk, saojeronimo@canal13.com.br). Découvrir la nature et la vie de l'île dans une authentique ferme transformée en auberge de jeunesse. Cuisine excellente, chambres climatisées joliment décorées, plage privée, nombreuses excursions.
  • À Salvaterra
    Pousada dos Guaras. Un grand resort en bord de plage, sous les manguiers. Attention aux moustiques ! (ww.pousadadosguaras.com.br).

0 Comments

Bahia de tous les émois

7/17/2013

0 Comments

 
Bahia
Sous un ciel immense, la côte bahianaise offre les splendeurs de sa nature et la force de sa culture marquée par l'histoire. Et des plages parmi les plus belles du monde...

Salvador. Ville nègre. Capitale de la douleur. Terre d'accueil où les esprits de l'Afrique rencontrèrent les saints et les anges du baroque portugais pour se fondre mystérieusement en un culte syncrétique empreint de passion et de ferveur. C'est dans cette cité aux innombrables églises ancrée sur la « Baie de Tous les Saints » que prennent pied les voyageurs en route vers cette côte bahianaise où les attendent les plus belles plages du monde. 
Fondée en 1549, Salvador fut la première capitale du Brésil, édifiant sa richesse sur la canne à sucre et le trafic des esclaves. De ces origines, violence et sang mêlé, est née une culture profondément métissée qui a toujours fasciné les Français (en témoignent les œuvres d'anthropologues et de photographes comme Pierre Verger ou Marcel Gautherot), beaucoup plus que les Bahianais eux-mêmes qui, s'ils revendiquent leurs racines noires et pratiquent couramment les rituels du candomblé, ont quelque réticence à adhérer à une image pour eux peu valorisante, trop évocatrice de misère. Pour conjurer les démons de ce sombre passé, la grande senzala où étaient enchaînés les esclaves est devenue musée d'Art moderne, et le quartier du Pelourinho (« pilori ») a été superbement restauré autour de la maison où vécut Jorge Amado. Mais si les ruelles coloniales résonnent toujours des tambours d'Olodum et des célébrations des Filhos de Gandhi, elles sont livrées aux touristes pour un bain de couleur locale : carnaval et timbaladas, berimbau et capoeira, ou vendeuses d'acarajé (sorte de beignets fourrés aux crevettes) en robes de dentelle. La vraie vie bahianaise s'est déplacée vers d'autres quartiers : Rio Vermelho, où converge chaque année une foule vêtue de blanc, chargée de fleurs et d'offrandes, pour la fête de Iemanja, divinité de la mer ; Barra et sa jolie plage populaire, entre le phare et l'ancienne forteresse : lieu historique, car c'est ici que, pour la première fois, Amerigo Vespucci prit pied sur la Baie de Todos os Santos. Et plus loin encore, dans les favelas et les cités résidentielles poussées comme des champignons sur la route de l'aéroport et des plages du Nord vers la Costa dos Coqueiros (« des cocotiers »). A Lauro de Freitas, faubourg mystique de Salvador, se trouve l'une des plus grandes concentrations (plus d'une soixantaine) de terreiros, sortes de paroisses du culte syncrétique des orixas où officient les babalorishàs et les mães dos santos (« mères des saints »). On atteint ensuite une région où le riche patrimoine écologique est protégé. Arembepe, découvert dans les années 1970 par Caetano Veloso, Gilberto Gil ou Mick Jagger. Costa do Sauipe, un lieu privilégié pour l'observation des tortues marines grâce à la mise en œuvre, depuis 1980, du « Projeto Tamar ». A Praia do Forte, un aquarium de plein air qui fait la joie des familles est consacré à ces animaux étranges, malheureusement enfermés dans des bassins trop étroits. Ici,à 50 km de Salvador, commence la Linha Verde (« ligne verte »), un magnifique littoral protégé… qui n'empêche pas la construction de très nombreux « resorts » touristiques et de luxueux condominiums. Cet itinéraire vert se poursuit sur 142 kilomètres jusqu'aux dunes sablonneuses de Mangue Seco qui marquent la limite de l'état de Bahia. 
Retour à Salvador. C'est de la Baie de Tous les Saints qu'on embarque pour les îles. En ferry pour Itaparica, ses petites localités au parfum colonial et ses 40 kilomètres de plages, rendue célèbre par le romancier João Ubaldo Ribeiro et son œuvre majeure, « Vive le peuple brésilien ». En catamaran pour Morro de São Paulo, à la pointe de l'île de Tinharé, voisine de celles de Cairu et Boipeba où vivent encore des tortues. 
La masse d'une forteresse construite en 1830 accueille les voyageurs débarquant à Morro de São Paulo, aussitôt mis dans l'ambiance, les pieds dans le sable, leurs bagages hissés sur un taxi-brouette car les véhicules à moteur sont interdits. Bars, restaurants, boutiques bordent la sablonneuse rue principale. On y rencontre des personnages hauts en couleurs et des artistes comme le peintre Bene Ribeiro, propriétaire avec sa femme d'une petite pousada. Chacune des plages – bordées de pousadas et de « resorts » à dimension humaine – a son ambiance : la « secunda », jeune, trépidante, noctambule, s'illumine le soir, la « quarta » est secrète et élitiste, d'autres familiales ou sportives. Une balade autour de l'île, à pied ou en barque à moteur, dévoile criques, bains d'argile, petits ports et îlots plantés de manguiers sauvages. Des anses sablonneuses scintillent au soleil, dominées par d'imposantes forêts couronnées de palmiers. On fait halte sur des plages désertes creusées de piscines naturelles ou des bancs de sable à fleur d'eau découverts à marée basse.
On est ici au large de la Costa do Dendé (« la côte de l'huile de palme ») avec la péninsule de Maraú, villégiature prisée des Bahianais qui a conservé de belles architectures portugaises du xviiie siècle et compté Saint Exupéry parmi ses illustres visiteurs. A l'embouchure du fleuve Una, l'immense baie de Camamu (la plus grande du Brésil après celles de Todos Santos et de Guanabara) est le paradis des amateurs de voile et de sports nautiques.
Plus au sud, Ilhéus, Itacaré et Canaviéiras jalonnent la Costa do Cacau (« du Cacao »). Ce paradis écologique, préservé grâce au cacaoyer qui ne pousse qu'à l'ombre, déploie sur des kilomètres une forêt dense et luxuriante ourlée de plages de sable fin, intactes comme au premier jour. On y trouve encore des domaines vastes comme des départements français, parfois investis par les « Sans Terre » qui en appellent au Président Lula. Et des îles de rêve transformées en « resorts » de luxe, comme celle de Comandatuba où l'Hôtel Transamerica et son spa griffé « L'Occitane en Provence » accueillent les stars du foot et du cinéma (comme Julia Roberts). Itacaré, village de pêcheurs dominé par une petite église, héritage des Jésuites, est une station balnéaire branchée dont les plages font les délices des surfers. La région fut jadis sous la botte des « colonels du cacao », ces propriétaires terriens à la richesse légendaire, qui rêvaient de faire d'Ilhéus un petit Paris des tropiques : en costume clair et panama, ils fréquentaient le Bataclan où se produisaient des filles venues de Paris et de Buenos Aires et allumaient leurs cigares avec des dollars. La guerre mondiale, puis la maladie du « balai de sorcière » qui décima les arbres provoquèrent une double crise qui précipita leur ruine. Mais la ville garde encore des rues bordées de ravissantes demeures coloniales… Et la maison jaune où vécut Jorge Amado, transformée en petit musée. Sur le mur, une citation du pape des lettres bahianaises : « Aqui nasceram os sonhos e cresceram os illusoes (1). » C'est ici qu'il écrivit ses premiers livres, réglant ses comptes avec la bonne société d'Ilhéus… ce qui n'empêche pas de nombreux cafés et restaurants de porter le nom de son héroïne Gabriela.
Plus au sud encore, voici la Costa do Descobrimento (« la découverte ») autour de Porto Seguro : une terre chargée d'Histoire, où, le 22 avril 1500, débarquèrent les caravelles de Pedro Álvares Cabral, le « découvreur » du Brésil. De nos jours, cette petite ville tranquille voit chaque été s'abattre sur ses 17 kilomètres de plages, des hordes de jeunes touristes assoiffés de soleil, de musique et de cocktails à base de gachaça (le redoutable tord-boyaux local) qui arpentent, des nuits entières, la passarela do àlcool. Un bac permet de franchir le fleuve aux fonds sableux pour gagner Arraial d'Ajuda, paradis des hippies dans les années 1970, cher aux noctambules et aux amateurs de paradis artificiels, qui s'enorgueillit d'être le berceau de la lambada. Une route remplace désormais la piste de terre rouge qui permettait d'atteindre Trancoso, paisible village enfoui dans de luxuriants jardins tropicaux, villégiature d'artistes comme Gal Costa ou Elizabeth et Christian de Portzamparc.
Voici enfin la Costa das Baleias (« des baleines »), face à l'archipel des Abrolhos, un parc national marin à l'écosystème unique. C'est ici, à Nova Viçosa, que le grand sculpteur brésilien d'origine polonaise Frans Krajcberg vit et travaille au cœur de sa Fondation. Dans ce vaste domaine, il a reconstitué, autour de sa maison perchée dans un arbre en majesté, la végétation tropicale menacée par les plantations d'eucalyptus cultivés pour la pâte à papier. Ainsi, dans ces forêts où parlent les esprits, se conjuguent depuis plus de 500 ans les arts et l'histoire, la splendeur de la nature et la folie des hommes, parfois leur grandeur. Ultime témoignage de cette « terre en transes ».

(1) « Ici naissaient les rêves et croissaient les illusions ».

INFOS PRATIQUES

Faire la fête
A Salvador, le carnaval est caractérisé par les trio eletricos, camions sur lesquels sont embarqués des musiciens qui traversent toute la ville, suivis par les groupes des blocos (les quartiers). De nombreuses fêtes sont liées à la religion et au culte des orixas : Lavagem 
de Bonfim (vers la mi-janvier), fête de Iemanja (en février), etc. 

Se restaurer 
Transmise par les femmes, la tradition culinaire bahianaise comprend de délicieuses spécialités comme la moquequa ou le bobo de poissons ou crevettes cuisinés à l'huile de palme et au lait de coco. Le samedi, on partage en famille ou entre amis la feijoada, le dimanche le cozido (sorte de potée locale) En ville, des restaurants élégants proposent unegastronomie moderne et sophistiquée. Quelques repères : 
à Salvador, Trapiche Adelaïde (Tél. 326-2211) et Galpão (Tél. 266-5544) sont les adresses chics dans d'anciens bâtiments portuaires rénovés façon design ; Pereira (Tél. 264-6464) est l'adresse branchée de Barra, tandis qu'à Rio Vermelho, le Paraiso Tropical (Tél. 335-0557), dans un ravissant jardin, est mode et décontracté. A Morro de São Paulo, Le Ponto do Encontro. A Itacare, le Beco das Flores (251-2174), ambiance « people », pizzas à la mode brésilienne et show du propriétaire en travesti… une tradition bahianaise !

Lire
De João Ubaldo Ribeiro, « Vive le peuple brésilien » et « Le Sourire du lézard » (Le Serpent à plumes). De Jorge Amado, « Bahia de tous les Saints » (Gallimard) et « Gabrielle, girofle et cannelle » (Stock). 
Et aussi, « Maîtres et Esclaves » du grand sociologue brésilien Gilberto Freyre (Gallimard).

Ecouter
D'une exceptionnelle richesse musicale, avec des créateurs comme Gilberto Gil, Gal Costa, ou plus récemment Carlinhos Brown, Bahia a vu monter l'influence du reggae en concurrence avec la tradition « Axé Bahia », tandis que des chanteuses comme Ivete Sangalo ou Daniela Mercury sont les reines du carnaval.





0 Comments

Le Brésil: un Eldorado touristique

7/16/2013

0 Comments

 
Avec ses grands espaces, ses villes éblouissantes, l'incroyable palette de ses paysages, les trésors de son histoire et de ses musiques, le Brésil nous appelle, irrésistiblement. Plus qu'un pays, un continent : un nouvel Eldorado touristique qui prépare la prochaine coupe du monde de football.

Lorsque, le 22 avril 1500, les caravelles menées par Pedro Alvares Cabral abordèrent la côte bahianaise, les rudes navigateurs portugais crurent débarquer aux rives de l'Eden. Immenses plages de sable argenté, luxuriante végétation tropicale, et les fruits les plus doux, les oiseaux les plus étranges… un jardin de paradis que ce Brésil grandeur nature, aujourd'hui encore en partie « terra incognita ». Baptisé du nom de l'arbre de braise, le pau brasil, il fut dès les origines l'empire de la couleur. « Rouge Brésil », mais tout aussi bien pourrait-on écrire « Vert Brésil » tant il recèle d'arbres et de plantes inconnues, « Jaune Brésil » ou « Orange Brésil » pour l'infinie variété de ses terres d'ocre et de ses sables, « Bleu Brésil » pour l'incroyable palette de ses eaux, de ses ciels, de ses nuages… 
Tant de splendeur, de si vastes étendues et une telle complexité peuvent sembler fascinantes, mais aussi parfois décourageantes. Comment aborder ce territoire qui couvre, à peu de choses près, la même superficie que l'Europe (moins la Russie) ?

Et ce peuple de 180 millions d'habitants, d'origines amérindienne, européenne, africaine, japonaise, libanaise… liés en somme uniquement par deux choses : la langue, et le football ? Si l'on ajoute que la population est, à 80 %, concentrée sur le littoral, comment explorer ces vastes espaces vides de l'intérieur ? Et comment donc s'y retrouver dans la diversité des vingt-six Etats et des cinq grandes régions ? Dans les styles de vie contrastés de ses villes ? A chacun de construire son itinéraire, au gré de ses passions…
On peut choisir de s'intéresser aux richesses de la nature : une faune et une flore uniques dans le Pantanal ou en Amazonie, le long des vastes fleuves et dans des îles qui représentent parfois tout un univers : celle de Marajo, par exemple, plus vaste que la Suisse. 
On peut préférer suivre les routes de l'histoire et de la culture : dans le Nordeste colonial, de São Luis à Salvador de Bahia, ou le Minas Gerais, légendaire pays de l'or et des pierres précieuses, qui garde de son passé prestigieux de sublimes architectures baroques et des trésors d'art sacré. Ou encore à Petropolis, l'ancienne capitale impériale et toutes les petites villes au charme colonial. On peut choisir les routes de la musique, à travers lesquelles chaque région se révèle dans sa singularité : samba et bossa-nova de Rio, repentistas du Nordeste, « tropicalisme » de Bahia, voire rap et techno dans le Sud. On peut vibrer pour le Brésil des grandes cités : Rio la fantasque, cultivant farouchement sa joie de vivre, même dans la misère ; São Paulo la capitale économique et culturelle ; Salvador de Bahia longtemps indolente mulâtresse alanguie sous les alizés, qui depuis peu s'éveille à la modernité ; Belém l'Indienne, porte de l'Amazonie ; Brasilia la futuriste, vaste musée d'architecture à ciel ouvert ; ou encore Curitiba où s'invente peut-être une nouvelle société. Dans toutes ces villes, architectes, designers, créateurs de mode ou faiseurs d'utopies sont en train de façonner le Brésil du xxie siècle. Le moment où jamais d'aller découvrir les multiples facettes du « país tropical ».


Le Brésil, pays de tous les dangers ? Une réputation qui peut, dans certains endroits, correspondre à la réalité. Se méfier surtout des grandes villes où le luxe côtoie la misère, dangereuses pour les riches (souvent victimes d'enlèvements, notamment à São Paulo) et pour les habitants des favelas où la pauvreté favorise la délinquance et les affrontements entre trafiquants et bandes rivales. Autres victimes désignées : les touristes bardés d'appareils photo. Quelques règles à suivre : ne prendre que des taxis officiels (en particulier à l'aéroport) ; ne porter ni bijoux, ni montre voyante, ni baskets de marque, adopter tee-shirt et Havaianas ; avoir peu d'argent sur soi ; ne pas circuler à pied la nuit dans certains quartiers, et surtout, suivre les conseils de ceux qui savent, ne pas se croire plus malin ! Rien à craindre, en revanche, dans les petites villes, la campagne, et les stations balnéaires. 
Par ailleurs, certaines plages idéales pour les surfers sont dangereuses pour les baigneurs, même les meilleurs nageurs. Là encore, sachez écouter ceux qui savent…

Y aller 
Paris – Rio de Janeiro aller-retour à partir de 598 e (Varig, 0826-10-26-25),  (TAM, 01-42-25-17-17). Paris – São Paulo aller-retour à partir de 680 euros (Varig),  (TAM). Les vols intérieurs étant hors de prix, la plupart des compagnies proposent des « pass » valables pour un certain nombre d'escales et une période donnée (à acheter en prenant son billet). Il existe des services de cars executive, relativement confortables, mais les distances sont énormes et les routes difficiles ! 
Dans ce pays immense, éviter de vouloir en faire trop, trop vite… au risque de ne visiter que des aéroports ! La meilleure approche : choisir une région, ou une thématique, et construire son voyage avec un spécialiste proposant des formules « à la carte ». 
Entre autres :
• La Maison des Amériques latines, 01-53-63-13-40, www.maisondesamériqueslatines.com
• Voyageurs en Amérique du Sud, 
0892-23-65-65, www.vdm.com
• Comptoir du Brésil, 0892 239 039, www.comptoir.fr
• Marsans Transtours, 0825-031-031, www.marsans.fr
Nos coups de cœur : 
• un périple en buggy sur les plages désertesdu Nordeste au départ de Fortaleza, par groupes de 4 à 8 personnes. Brésil Aventure, 0800-95-2849,www.bresilaventure.com 
• un joli séjour sur la Costa Verde (au sud de Rio) proposé par Terres de Charme, 01-55-42-74-10,www.terresdecharme.com
• un circuit randonnée de 20 jours, associant trek et visites : La Balaguère, 0820-022-021,www.labalaguere.com

A noter 
Le Brésil ne dispose pas d'un office de tourisme à Paris, mais les Etats et les villes ont chacun leur organisme spécialisé. 
Sur le net : 
• Para (Belem, Marajo, Santarem) : www.paratur.com.br
• Bahia : www.emtursa.ba.gov.br
• Rio de Janeiro : www.rio.rj.gov.br
En France, les manifestations de l'Année du Brésil permettent se familiariser avec le « país tropical », son peuple, sa culture, ses musiques.
Renseignements : www.bresilbresils.org

A lire 
Le meilleur guide (en portugais) : « Brasil Guia Unicard Unibanco 2013 ». A acheter sur place. En français : « Brésil, guide footprint » (édité par Gallimard). 
Lire les romans de João Ubaldo Ribeiro, Jorge Amado, Chico Buarque, Patricia Melo et Jô Soares.



0 Comments

Brésil: Ilhéus, délices et nostalgies

7/15/2013

0 Comments

 
Le Brésil côté charme sur la côte bahianaise, entre le souvenir des « colonels du cacao » et l'univers romanesque de Jorge Amado

C'est une maison jaune au décor de stuc blanc et aux parquets sombres. Sur le mur, une citation : «Aqui nasceram os sonhos e cresceram os illusoes»... «C'est ici que naissaient les rêves et grandissaient les illusions.» Elle est signée de Jorge Amado, le pape des lettres bahianaises, écrivain brésilien mondialement connu qui vécut ici et y conçut ses premiers ouvrages. Le bâtiment est aujourd'hui un modeste musée auquel Zelia Gattai, la compagne du romancier, a fait don de quelques insolites objets fétiches : chemise hawaïenne, boubou africain, couvertures de livres...
Nous sommes à Ilhéus, petite ville berçant ses nostalgies, rêvant encore au temps où, riche et prospère, elle était connue dans le Nordeste comme « la Princesse du Sud ». La capitale de cette « Côte du Cacao » qui s'étend entre les plages de sable fin de l'Atlantique et les étendues luxuriantes de la forêt tropicale, véritable paradis écologique. Introduite par les jésuites, grands voyageurs, la fève sacrée des Aztèques a fait la fortune de la région ; et, au début du XXe siècle, celle des grands propriétaires qui se faisaient appeler les « colonels du cacao » - comme il y avait, à Belém, les « barons du caoutchouc ». Les photographies de l'époque montrent des rues bordées de maisons néoclassiques, peuplées d'hommes en costumes clairs et panamas, tellement riches, dit la légende, qu'ils allumaient leurs cigares avec des dollars ! Pour les distraire, on faisait venir de Montmartre des danseuses qui levaient la jambe au Bataclan, un cabaret inspiré de son homologue parisien. Des chambres étaient accessibles par une ruelle rejoignant discrètement la place de la Cathédrale, permettant aux messieurs de retrouver ces dames pendant que les épouses suivaient la messe.

Deux « chocs cacaoyers » eurent raison de cette superbe : la guerre mondiale qui, interrompant les échanges commerciaux, causa la ruine des planteurs et des négociants. Puis le « balai de sorcière », une affreuse maladie qui décima les arbres. Aujourd'hui, la ville s'efforce de développer le tourisme tandis que le long des routes campent des « sans terre » attendant les réformes promises par le président Lula. Le grand port d'où partaient jadis les navires vers les capitales européennes n'accueille plus que les bateaux de croisière sur lesquels veille une statue du Christ de 7,50 mètres de haut.
La région dispose de ressources écologiques - la forêt tropicale est restée intacte car la culture des cacaoyers se fait à l'ombre - et culturelles : au fil des rues se révèlent des merveilles d'architecture, comme le Palàcio Paranagua (la mairie), le Théâtre municipal ou les alignements élégants de la rue Antonio Lavigne. Certains bâtiments sont animés par des comédiens qui font revivre l'âge d'or des « colonels ». Des librairies aux enseignes des bars, partout est évoquée l'héroïne de « Gabrielle, girofle et cannelle », l'illustre roman de Jorge Amado. La ville a oublié qu'à l'époque de sa parution (en 1958) il avait fait scandale, épinglant la société locale à la grande fureur des personnes concernées.

Dans la campagne, on peut visiter des plantations reprises par des coopératives. A la fazenda Yrerê (« la ferme des canards ») on est guidé par un gérant qui explique les secrets de la culture. La fertilisation - assurée par une fourmi qui circule entre les arbres -, la récolte, la fermentation, le séchage... On goûte ensuite au chocolat fait maison, au jus de cacao à la délicieuse saveur acidulée et on peut même savourer une plantureuse collation matinale : tapioca arrosé de lait de coco, beijus (petites crèpes de tapioca) et fruits tropicaux. Prélude à de longues balades dans la nature préservée, entre Canavieiras, ses plages et ses îles, et Itacaré, village de pêcheurs devenu station balnéaire branchée où Brad Pitt et Madonna viennent partager la merveilleuse décontraction du style de vie à la brésilienne : T-shirt et havaianas pour tout le monde ! Et pour les amateurs de faune et de flore sauvages, le bonheur dans les profondeurs de la « mata atlântica » qui garde sa mystérieuse beauté.

Y aller

Paris-São Paulo, TAM, 01-42-25-17-17. Ilhéus est à 2h15 d'avion de São Paulo, ou 50 min de Salvador de Bahia sur la TAM.

Séjours à la carte organisés par la Maison des Amériques latines, 01-53-63-13-40


Se loger

Entre Itacaré et Ilhéus, deux beaux hôtels en pleine nature : 
Aldeia da Mata (73) 9981-8962) et Itacare Eco Resort (73-251-31-33).


Visiter

Fazenda Yrerê, (073) 3656-5054. 

Chocolate Caseiro Ilhéus, (073) 3639-53-00. Fabrique de chocolat artisanale.


Lire

« Brésil, Guide Unicard : Unibanco ». 
Le meilleur guide du Brésil enfin disponible en langue française, 24,90 euros (BEI, distr. Fnac et librairies spécialisées, rens. 02-47-62-28-26)

0 Comments

Long-Courriers au depart de Province

9/26/2012

0 Comments

 
Paris n'est plus le passage obligé des grands voyages


Au moins une vingtaine d'aéroports français disposent de pistes assez longues pour accueillir les avions long-courriers. Des Airbus ou des Boeing  capables de traverser l'Atlantique ou de décoller pour l'Extrême-Orient. De là à assurer une liaison quotidienne entre Brest et Tokyo  il y a un pas... que les réalités économiques interdisent de franchir. Deux cents passagers par jour devraient emprunter une telle ligne pour qu'elle se justifie. En deçà  le déficit est assuré.

Profitant de la mise en place des horaires d'été et d'un trafic qui retrouve un niveauen croissance,  les compagnies ouvrent des lignes au long cours depuis les grandes villes de province. Les billets sont en vente au comptoir de chaque compagnie régulière  ou bien sur Internet et en agence de voyages. Noter que les vols charters affrétés par les voyagistes sont de plus en plus souvent accessibles en «vol sec». Le billet est alors non échangeable et non remboursable; en revanche  cette forme de commercialisation exclut  en principe  la surréservation (le «surbooking»).
Quelques  long-courriers proposés au départ des grands aéroports de province (1).

- Bâle-Mulhouse
L'EuroAirport  un aéroport qui intéresse la France  la Suisse et l'Allemagne  propose une liaison chaque vendredi et chaque dimanche vers Mombasa (Kenya). .

- Genève
vol quotidien sur New York-Newark qui s'ajoute au vol de Swiss vers l'aéroport JFK. Tous les vendredis  Air Mauritius décolle vers l'île Maurice.
Par ailleurs  plusieurs vols desservent le Proche-Orient:  le vendredi; Koweït City (Koweït) le mercredi et le vendredi  avec Kuwait Airlines; Riyad et Jeddah (Arabie saoudite) le vendredi  avec Saudi Arabian Airlines; Amman (Jordanie) mercredi et samedi  avec Royal Jordan; ou encore Le Caire (Égypte) chaque vendredi et dimanche  avec EgyptAir.
Tél.: 00.41.22�717.71.11.

- Lyon
En vol régulier  Air Transat dessert Montréal (Canada) tous les mercredis et les samedis.
Pour aller à Saint-Denis de la Réunion  on peut partir le samedi .
 vols du samedi vers Fort-de-France (Martinique) et du dimanche vers Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) .
Tél.: 0 826 800 826.

- Marseille
Quelques destinations rares s'affichent au tableau de Marseille-Provence: Libreville (Gabon) chaque jeudi  avec Air Gabon;
Dakar est desservie le mardi et le samedi avec Air Sénégal International  ainsi que le vendredi et le samedi par des compagnies charters à certaines périodes.
Le vol du lundi vers La Romana en République dominicaine s'interrompt à la fin du mois et reprendra dans le courant de l'automne. Enfin  tout l'été  Air Transat décolle chaque mardi vers Montréal (Canada).
Tél.: 04.42.14.14.14.

- Nantes
Chaque mardi à partir du 25 mai  un Airbus A�310 d'Air Transat décollera vers Montréal (Canada) avec correspondance pour Toronto.

Autre desserte transatlantique hebdomadaire  La Romana et Punta Cana en République dominicaine  le lundi. Jusqu'à fin mai  un charter décolle chaque vendredi vers Dakar (Sénégal).Tél.: 02.40.84.80.00.

- Nice
L'aéroport de la Côte d'Azur est le seul à bénéficier d'une liaison quotidienne non-stop avec les États-Unis. Ce Nice-New York est assuré par Delta qui partage son Boeing 767 avec Air France.
Middle East Airlines relie Nice à Beyrouth (Liban) deux fois par semaine  le lundi et le jeudi.

Enfin  chaque lundi  Saudi Arabian Airlines décolle vers Jeddah et Ryad (Arabie saoudite).
Tél.: 0 820 423 333.

- Toulouse
Un vol  dessert la Réunion le mercredi  jusqu'au 1er septembre  date à partir de laquelle la rotation hebdomadaire sera proposée le mardi.
Jusqu'en octobre  Air Transat assure deux vols réguliers vers Montréal et Toronto (Canada) les mardi et dimanche.
En moyenne  deux fois par semaine toute l'année mais à des jours variables  des vols affrétés desservent aussi Dakar au Sénégal.Tél.: 05.61.42.44.00.

Et aussi...
Bordeaux  Brest  Lille  Strasbourg n'apparaissent pas dans ce programme estival mais bénéficient aussi de liaisons souvent faciles grâce à une correspondance rapide. Nombre de vols quotidiens relient les villes de province à Roissy-CDG. La plaque tournante d'Air France ouvre alors les portes du monde entier. Des liaisons par TGV sont également proposées. Le préacheminement est peu coûteux  parfois même gratuit.

A temps de voyage égal  un Lyonnais ou un Toulousain peuvent passer par Paris pour aller à New York avec Air France (ou une compagnie américaine). Mais aussi opter pour une correspondance Lufthansa à Francfort ou Munich  British Airways à Londres-Heathrow ou Gatwick  KLM à Amsterdam  Swiss à Zurich  Iberia à Madrid  etc.

(1) Consulter également les sites Internet des aéroports en tapant www.xxxx.aeroport.fr où xxxx est remplacé par le nom de la ville (Lyon  Nice  Marseille  Nantes  etc.).
0 Comments

Au Brésil, un autre Nordeste

9/15/2012

0 Comments

 
DÉCOUVERTE
Au Brésil, un autre Nordeste
Cette région a longtemps été l'enfant pauvre du Brésil. Puni par la sécheresse pendant des décennies, le Nordeste déploie enfin tous ses charmes à l'aune d'un tourisme florissant. De Jericoacoara à Sao Luis, itinéraire en bord d'Atlantique, dans une région encore peu fréquentée.

On en connaît surtout Bahia et tous ses saints. Depuis quelques années, de nouveaux itinéraires se dessinent sur ce territoire à la démesure du Brésil : 1,5 million de km2 que se partagent neuf États. Un autre Nordeste, celui des États du Ceara, du Piaui et du Maranhao, celui de l'ouest et du soleil couchant. Une terre de mer, de sable et de vent que seuls les pêcheurs, à bord de leur jangada (radeau) accostaient. Ces embarcations, icônes maritimes du Brésil, partagent aujourd'hui leur domaine avec les buggys et la bien nommée Toyota Bandeirante, du nom des défricheurs de terres qui arpentaient le pays à l'époque coloniale.

Read More
0 Comments

    Categories:

    All
    Afrique
    Afrique Du Sud
    Allemagne
    Amerique
    Angleterre
    Argentine
    Armenie
    Asie
    Australie
    Autriche
    Belgique
    Bostwana
    Bresil
    Brésil
    Bulgarie
    Canada
    Chili
    China
    Chine
    Chypre
    Conseils Voyage
    Coree
    Croatie
    Cuba
    Decouvertes
    Divers
    Ecosse
    Espagne
    Estonie
    Europe
    Fiches Pratiques
    Finlande
    France
    Grèce
    Grèce
    Guyane
    Hong Kong
    Hongrie
    Inde
    Indonesie
    Infos Auberges Jeun
    Iran
    Irelande
    Islande
    Italie
    Jamaique
    Japon
    Laos
    Lettonie
    Liban
    Lituanie
    Loisirs Et Voyages
    Macao
    Maldives
    Malte
    Maroc
    Martinique
    Mauritanie
    Mexique
    Montenegro
    Moyen Orient
    Norvege
    Oman
    Pays Bas
    Pays-Bas
    Pérou
    Pologne
    Portugal
    Roumanie
    Russie
    Senegal
    Slovénie
    Sri Lanka
    Suède
    Suisse
    Tahiti
    Tanzanie
    Tchéquie
    Tchéquie
    Thailande
    Tunisie
    Turquie
    Ukraine
    Usa
    Vietnam
    Ville Du Mone: Berlin
    Villes Du Monde
    Yemen
    Zanzibar

    RSS Feed

Liens Utiles:

Comparateur de vols
Comparateur auberges et hotels 
Auberges de jeunesse sur Booking
Chambres d´hotes sur Booking

     Derniers articles:

Vols pas chers:

Powered by Create your own unique website with customizable templates.

BACK TO TOP

© DivTag Templates Ltd | All Rights Reserved
script type="text/javascript"> var _gaq = _gaq || []; _gaq.push(['_setAccount', 'UA-34505229-1']); _gaq.push(['_trackPageview']); (function() { var ga = document.createElement('script'); ga.type = 'text/javascript'; ga.async = true; ga.src = ('https:' == document.location.protocol ? 'https://ssl' : 'http://www') + '.google-analytics.com/ga.js'; var s = document.getElementsByTagName('script')[0]; s.parentNode.insertBefore(ga, s); })();