A nous harceler, l'Europe ne va tout de même pas nous faire oublier que Bruxelles existe sans elle. A un peu plus d'une heure depuis Paris par le Thalys, la ville ne manque pas d'arguments à son quotidien comme à son passé-puzzle pour affirmer ses différences. De ces pistes, il m'a fallu en choisir une, deux, comme autant de bonnes raisons pour y aller. D'abord, parce qu'elle est la capitale mondiale de la bande dessinée. Mais aussi parce qu'elle illustre, en télescopage d'époques, l'Art nouveau, fantasmagorie architecturale et décorative
A visiter :
Bruxelles se lit à livre ouvert. Le parcours bandes dessinées éparpille 30 murs à fresques, de Boule & Bill à Lucky Luke, de Schuiten à Ric Hochet. A lire de 7 à 77 ans. La BD possède son centre, avec 30 000 albums à consulter, installé dans d'anciens magasins bâtis par l'architecte Horta. Heureuse coïncidence pour rejoindre l'itinéraire de cet Art nouveau dont il a été le géniteur. Une multitude de façades en arabesques, vitraux et fers travaillés y exultent. Se glisser dans ses hauts lieux : maisons Horta, Cauchie, Saint-Cyr ; ancien immeuble de Old England ; hôtels particuliers, Hannon, Solvay, Tassel et autres accroche-cœurs.
Où Dîner
Comme chez soi :
Brasserie Falstaff
Maison construite en 1883. La débauche de vitraux aux murs et au plafond, de boiseries et de luminaires torturés, est fascinante : à rafraîchir. Lapin à la gueuze, carbonnade, waterzoï et assiettes dès 3,90 euros.
Tél. : 00-32-(0)2-511-98-77.
Taverne Cirio
Depuis 1886, la taverne Cirio fait face à la brasserie Falstaff, de l'autre côté de la Bourse : l'ensemble est stupéfiant.
25 bières, petite restauration, spaghettis : 6,40 euros.
Tél. : 00-32-(0)2-512-13-95.
A voir, seulement pour le décor : Vincent, De Ultieme Hallucinatie, Rotonde.
A Lire :
Bruxelles Art nouveau, par Maurice Culot et Anne-Marie Pirlot (AAM, 15 euros).
La cavalcade d'architectes de la fin du xixe obsédés par la nature. Ce fut gracieux, d'ornements, puis déboucha sur l'Art déco : belle aventure.
Regretter:
Qu'un palace comme l'Astoria, jadis faste, ait des suites avec des fenêtres opaques en verre cathédrale. Que le cœur de la vieille ville néglige ses rues. Les prix élevés des taxis.
Se loger:
Auberges de jeunesse Bruxelle
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A visiter :
Bruxelles se lit à livre ouvert. Le parcours bandes dessinées éparpille 30 murs à fresques, de Boule & Bill à Lucky Luke, de Schuiten à Ric Hochet. A lire de 7 à 77 ans. La BD possède son centre, avec 30 000 albums à consulter, installé dans d'anciens magasins bâtis par l'architecte Horta. Heureuse coïncidence pour rejoindre l'itinéraire de cet Art nouveau dont il a été le géniteur. Une multitude de façades en arabesques, vitraux et fers travaillés y exultent. Se glisser dans ses hauts lieux : maisons Horta, Cauchie, Saint-Cyr ; ancien immeuble de Old England ; hôtels particuliers, Hannon, Solvay, Tassel et autres accroche-cœurs.
Où Dîner
Comme chez soi :
Brasserie Falstaff
Maison construite en 1883. La débauche de vitraux aux murs et au plafond, de boiseries et de luminaires torturés, est fascinante : à rafraîchir. Lapin à la gueuze, carbonnade, waterzoï et assiettes dès 3,90 euros.
Tél. : 00-32-(0)2-511-98-77.
Taverne Cirio
Depuis 1886, la taverne Cirio fait face à la brasserie Falstaff, de l'autre côté de la Bourse : l'ensemble est stupéfiant.
25 bières, petite restauration, spaghettis : 6,40 euros.
Tél. : 00-32-(0)2-512-13-95.
A voir, seulement pour le décor : Vincent, De Ultieme Hallucinatie, Rotonde.
A Lire :
Bruxelles Art nouveau, par Maurice Culot et Anne-Marie Pirlot (AAM, 15 euros).
La cavalcade d'architectes de la fin du xixe obsédés par la nature. Ce fut gracieux, d'ornements, puis déboucha sur l'Art déco : belle aventure.
Regretter:
Qu'un palace comme l'Astoria, jadis faste, ait des suites avec des fenêtres opaques en verre cathédrale. Que le cœur de la vieille ville néglige ses rues. Les prix élevés des taxis.
Se loger:
Auberges de jeunesse Bruxelle
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